Alors qu’Israël, le Hamas et les États-Unis se sont mis d’accord sur un cessez-le-feu, le gouvernement Netanyahou continue de prendre la sécurité du pays, très au sérieux. Récemment, l’armée israélienne, sur ordre de l’exécutif, a confirmé vouloir renforcer ses mesures de sécurité, notamment autour de sites militaires sensibles.
Selon l’administration, il existe actuellement des risques associés à la collecte de données, notamment par les véhicules les plus modernes, à travers les caméras intégrées. S’ajoutent aussi les questions liées à l’utilisation de micros au sein des véhicules, pour capter les échanges et les systèmes de géolocalisation.
L’armée israélienne veut remplacer les véhicules chinois
Concrètement, les autorités israéliennes ont pris la décision d’empêcher et d’exclure certains modèles de véhicules, de ces zones protégées. En outre, les véhicules des officiers, initialement des Chery Tiggo 8 seront peu à peu remplacés par des Mitsubishi Outlander, des voitures japonaises jugées plus fiables et sécurisées.
Plutôt que d’attendre que ces remplacements aient officiellement lieu, les autorités ont demandé aux conducteurs de garer leurs voitures l’extérieur des périmètres de sécurité qui ont été mis en place. Cela nécessite un peu de réorganisation, notamment du côté des concernés, qui devront trouver de nouvelles places et de nouveaux moyens de transport pour se rendre jusqu’à leur base, les périmètres pouvant être plus ou moins importants.
D’autres pays pourraient suivre
L’armée israélienne a également confirmé qu’elle allait lancer de nouveaux appels d’offres pour ensuite remplacer l’ensemble de sa flotte. Un premier a été formulé, avec quasiment 10.000 unités commandées. Les constructeurs chinois seront tous exclus des potentiels candidats. Les marques Škoda, Kia ou Opel pourraient être privilégiées, bien qu’à ce stade, rien n’ait encore été acté.
Une démarche qui démontre la défiance des autorités face aux produits chinois et qui pourrait d’ailleurs pousser d’autres pays à agir en ce sens, notamment à l’heure où les véhicules chinois envahissent les marchés. C’est notamment le cas au Royaume-Uni et en Australie où des questions commencent à se poser.



