Répression meurtrière : condamnation à mort de Sheikh Hasina, ex-première ministre du Bangladesh

L’ex-Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, figure politique majeure du pays surnommée la « bégum de fer », a été condamnée à la peine de mort lundi 17 novembre par un tribunal de Dacca. Ce verdict fait suite à un procès pour crimes contre l’humanité portant sur la répression des manifestations qui ont secoué le pays en été 2024. Hasina, âgée de 78 ans, se trouve actuellement en Inde, où elle s’est réfugiée après sa fuite en hélicoptère.

Sheikh Hasina et la répression des manifestations de 2024

Sheikh Hasina a longtemps dominé la scène politique bangladaise, héritant de son influence de son père, Sheikh Mujibur Rahman, considéré comme le père fondateur du Bangladesh. Première ministre à plusieurs reprises depuis les années 1990, elle a été perçue comme une dirigeante autoritaire, capable de centraliser le pouvoir et de muscler le contrôle de son parti sur l’appareil d’État. Cette posture politique lui a valu de nombreuses critiques, mais également une base électorale solide.

L’affaire pour laquelle elle a été condamnée trouve son origine dans les événements de l’été 2024. Des manifestations étudiantes et populaires ont éclaté dans plusieurs villes du Bangladesh pour protester contre la situation politique. Selon le tribunal de Dacca, Hasina aurait incité et ordonné la répression de ces mouvements, faisant de nombreux morts. Les juges ont retenu que tous les éléments constitutifs du crime contre l’humanité étaient réunis, et ils ont prononcé la peine de mort. L’ex-Première ministre a toujours nié ces accusations et a été jugée par contumace en raison de son exil en Inde.

Verdict et implications pour le Bangladesh

La décision de la justice marque un tournant historique pour le Bangladesh : jamais une ancienne Première ministre n’avait été condamnée à la peine capitale pour des crimes contre sa propre population. Le juge Golam Mortuza Mozumder a souligné que les actions de Sheikh Hasina pendant les manifestations constituaient une violation grave des droits humains et de la loi internationale. Ce jugement intervient alors que le pays tente de tourner la page sur un été 2024 particulièrement violent et traumatisant.

3 réflexions au sujet de “Répression meurtrière : condamnation à mort de Sheikh Hasina, ex-première ministre du Bangladesh”

  1. The Atlanteen avec son commentaire d’ a*bru*ti, montre qu’il est toujours possédé par le VAUDOU, même très loin du Bénin.
    😂🤣😂

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  2. Un affront de demander une peine de mort contre une femme. Un monde fou qui ne se respecte pas a perdu tout sens de civilité.

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    • Si elle a été à la base de la mo rt de personnes hommes comme femmes avec pour conséquence des enfants orphelins pour des raisons politiques.. alors tu crois que sa vie est plus précieuse.. que celles des autres..parce que elle est une femme
      Toi atlantean tu réfléchis souvent par ton cu..

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