L’Assemblée nationale du Bénin s’apprête à vivre l’une de ses séances plénières les plus stratégiques de la neuvième législature. Ce vendredi 14 novembre 2025, les députés sont convoqués au Palais des Gouverneurs à 10 heures pour se pencher sur un menu institutionnel corsé, dont le plat de résistance est sans conteste l’examen de la proposition de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, modifiée en 2019. Plus qu’un simple débat législatif, cette journée s’annonce comme un véritable test de cohésion pour la majorité parlementaire, le « camp Talon », dans lequel on évoque des supposées fissures internes.
L’ordre du jour, communiqué par le président de l’institution, Louis Gbèhounou Vlavonou, inclut également la modification des lois organiques relatives au Conseil économique et social (CES) et à la Cour constitutionnelle. Cependant, c’est la révision de la Loi fondamentale qui cristallise toutes les attentions et les passions.
Depuis 1990, chaque tentative de retouche de cette loi a soulevé des discussions vives, touchant à l’équilibre des pouvoirs, à la stabilité politique et à la pérennité des acquis démocratiques. La dernière révision significative, en 2019, avait déjà modifié le paysage institutionnel, notamment en instituant le duo présidentiel (Président et Vice-Président) et en réorganisant le processus électoral.
Cette nouvelle proposition de loi, portée par les députés Aké Natondé et Assan Seibou, soulève, selon les sources, des débats passionnels dans l’opinion publique, mais surtout au sein même de l’hémicycle.
Un vent de la fronde ?
L’enjeu de cette révision ne réside pas seulement dans les articles qu’elle propose de modifier, mais dans sa capacité à fédérer la majorité présidentielle, forte de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et du Bloc Républicain (BR). Pour qu’une révision constitutionnelle aboutisse, elle nécessite une majorité des quatre cinquièmes (4/5) des membres de l’Assemblée nationale.
Or, selon une source non officielle, la « mayonnaise tarde à prendre » au sein du bloc majoritaire. Un groupe d’une dizaine de députés, aurait dressé un « mur d’échec » contre la proposition, menaçant de faire échouer le vote. « Nous sommes au moins 11 en bloc compact qui allons voter contre cette révision constitutionnelle », aurait lâché un député de la mouvance présidentielle, cité par le journal « Le Potentiel » dans sa parution du lundi 10 novembre 2025. Cette fronde ne se cantonne pas à l’opposition, Les Démocrates (LD), mais émerge de l’intérieur même du bloc majoritaire. Si les 22 députés LD restés fidèles à leur parti s’allient au groupe de présumés frondeurs de la majorité, les initiateurs de la proposition risquent de se retrouver très loin du seuil des voix requises.
L’une des principales pierres d’achoppement serait l’idée d’instaurer un Sénat, notamment en raison des prérogatives qui lui seraient conférées et des mécanismes de choix des futurs sénateurs, suscitant des craintes sur les coûts et l’efficacité d’une telle chambre haute.
Le leadership de Talon mis à l’épreuve
La séance plénière du 14 novembre 2025 devient ainsi un référendum sur la capacité du président Patrice Talon à maintenir l’alignement de sa propre famille politique. Le Chef de l’État, reconnu comme le grand architecte des chantiers de développement modernes au Bénin, a toujours surfé sur une stabilité politique rigoureuse pour engranger les résultats.
Si la révision est présentée par ses promoteurs comme un moyen de « préserver les acquis du développement » et d’assurer une « sécurité politique » pour la continuité, le processus et le contenu précis des modifications proposées semblent semer le doute chez certains élus qui lui sont pourtant acquis. Le vote, s’il a lieu, le résultat dévoilera l’état réel de la loyauté et de la discipline partisane.
Patrice Talon a, selon l’analyse politique, « l’art de convaincre » et la capacité de changer les positions tranchées en un « claquement de doigt ». Les jours, entre la convocation de la plénière et le vote, ont donc été peut être utiles. Le chef de la majorité a peut être engagé des discussions directes et musclées avec ses soutiens pour tenter de désamorcer la fronde. Arguments contre arguments, au sein des mouvanciers, le sort de la révision constitutionnelle se jouera dans les coulisses du pouvoir, avant de se matérialiser dans l’hémicycle.
Le 14 novembre 2025 est la date butoir. L’issue de ce vote offrira une lecture claire de la puissance et des limites de l’autorité du Chef de la majorité présidentielle sur ses troupes.




Dès le rejet de la proposition de révision constitutionnelle, l’opposition doit faire des concessions pour aider Wadagni à s’émanciper de Patrice Talon.
Le projet de révision, vise à museler WADAGNI.Et Wadagni ne peut pas continuer la politique de Talon.
Wadagni serait meilleur sans Patrice Talon, et ce serait la stratégie de lutte à adopter pour avancer.
Les béninois sont réduits.. à gueuler..dans les panels..des réseaux sociaux..
Tantôt..ils sont résistants..fictifs..qui nous promettent..qu on va voir ce qu on va voir..
Et pourtant.. nous voyons..une bandes de Judas..idiots..qui se prennent pour des héros.. qui ont abusé de la naïveté..de boni yayi..
Des hommes et femmes indignes.. hélas..des sudi stes.. toujours..eux..
Une sénat.. que Kim..croit.. disposer pour ne pas subir le sort..des bongo
Or donc.. pour Kim..ce sera pire..
Certainement..au bout d une corde..dont le nœud coulant.. est déjà prêt
LNT
Nous sommes dans une période sensible et je comprends que mes écrits soient soigneusement scrutés.
Reste à savoir si je suis vindicatif ou si j’exprime une certaine idée de ma conception du vivre ensemble ???
Arrêtez donc de censurer mes posts.
Merci .
Test pour la cohésion de la majorité ???
Je ne crois pas. Certes ; il y a une majorité dans la majorité surtout au sein du BR pas du tout en adéquation avec Talon depuis qu’il a imposé Wadagni sans concertation préalable.
Rassurez-vous, le premier qui osera aller à l’encontre du désir du maître absolu ; ferait mieux de se rapprocher de Hilacondji ou kraké pour prendre la fuite en caleçon.
Le cas contraire , on lui mettra une affaire sur le dos pour la destination que vous connaissez pour 20 ans.
Ce qu’est devenu notre pays.
Malheureusement.
Cherchez l’erreur
Il y a une constance.. factuelle..
L être humain est dépourvu de capacité.de discernement..des subtilités.de comment dieu donne le pouvoir et le reprend..
Comment dieu couvre quelqu un d honneur de gloire..et le dépouillé de tout..l humilié et le soumet..a des épreuves
Le pouvoir est une drogue.. que peut d hommes arrivent à affronter
Ben ali..mombutu.. Compaoré..Ali Bongo..dis je..de leur toute puissance..sur leurs ergots.. arrogance..se sont effondrés.. devant..le public
Si Kim..ne tire pas les leçons..c est qu il croit qu’il est épargné
On verra
DIEU s’écrit en Majuscules , donc ton sultanisme relève de la paganité, t’es un pagaillère
Tu seras surpris d’être nommé directeur du ramassage des hibous et citrouilles des sorcières d’ Agouagon
Mdrrrr!!!