L’effort militaire de la Russie demeure intensif malgré les contraintes économiques qui affectent progressivement le pays. Un rapport de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et relayé par le média français BFM TV, indique que l’appareil de défense russe continue de fonctionner à un niveau élevé, même si son équilibre apparaît instable.
Production de défense russe et pressions économiques
Selon ce rapport, la Russie consacre une part importante de son économie à ses dépenses militaires. La proportion du PIB allouée à cette mission aurait doublé entre 2021 et 2025, passant de 3,5 % à 6,6 % (Ifri, 2025). Cette orientation représente plus d’un tiers du budget public et soutient une production accrue dans plusieurs segments de l’industrie militaire.
Les auteurs mentionnent une progression notable dans la fabrication de munitions : la production d’obus de 152 mm serait passée en deux ans de 250 000 à 1,3 million, et celle des missiles balistiques de type Iskander aurait presque triplé entre 2023 et 2024. Ces volumes témoignent d’une priorité donnée au maintien des capacités opérationnelles.
Ce choix industriel est permis par des mesures économiques prises depuis le début du conflit. D’après les analystes de l’Ifri, le déficit budgétaire reste autour de 3 % du PIB, un niveau que la Russie peut encore absorber grâce à ses revenus tirés des hydrocarbures et de la fiscalité liée à l’inflation.
Fragilités structurelles et recours accru aux partenaires extérieurs
L’étude souligne cependant plusieurs limites. Les infrastructures de production montrent des signes d’usure, la R&D reste insuffisamment financée, et le pays évolue vers une forme de stagflation qui pourrait réduire les marges de manœuvre de son industrie (Ifri, 2025). L’armée russe ajusterait déjà certains usages, comme la fréquence d’emploi des chars et des obus d’artillerie, pour préserver ses stocks.
Les auteurs indiquent que poursuivre la hausse de production nécessiterait des conversions d’usines civiles, la création de nouveaux sites ou l’extension d’usines existantes. De telles opérations pourraient perturber la fabrication courante et les capacités de réparation, éléments essentiels pour faire face aux pertes constatées en Ukraine.
Le rapport évoque également l’appui extérieur dont bénéficie la Russie pour contourner les sanctions occidentales. Des pays comme l’Iran, la Corée du Nord, la Chine et le Bélarus fourniraient des ressources, du matériel et des munitions, contribuant à stabiliser — partiellement — l’approvisionnement militaire (Ifri, 2025).
Pour rappel, depuis 2022, la Russie mène une opération militaire de grande ampleur contre l’Ukraine, un affrontement qui a profondément sollicité ses forces terrestres, aériennes et logistiques. Les pertes enregistrées au fil des mois ont imposé un effort continu de remplacement du matériel détruit ou endommagé, tandis que les sanctions internationales ont limité l’accès à plusieurs composants stratégiques. L’économie a dû absorber ce poids supplémentaire, ce qui a contribué à réduire certaines marges de manœuvre et à accroître la pression sur les infrastructures de production.




Gildas le comédien
@🍄
Ce rapport est une « commande de l’état français ».
Les Russes ont 10 ans d’avance sur certains types d’armement (et ils n’ont pas encore tout montré), la meilleur défense anti-aérienne et les meilleurs outils de guerre électronique.
Aux bipolaires grincheux qui disent que « la Russie n’avance pas » ET que « la Russie sera aux portes de paris dans 3 ans » (cherchez l’erreur), il faut rappeler qu’en Ukraine, les Russes utilisent moins de 30% de leur capacité de combat.
« Rapport de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et relayé par BFM »
Rapport bidon et chaîne de journalopes. Tout sauf de l’info. Zéro intérêt
(source Xavier Moreau)
selon un rapport français, la « machine militaire reste puissante et compétente
Où sont passés les généraux en verbiage et journalopes de LCI, CNEWS, BFM et autres pour qu’une telle information vante les capacités militaires de la Russie ?
La semaine dernière, un général en idiote répétait que la Russie essaie de mettre à l’épreuve et de déstabiliser l’unité et la cohésion sociale des français en attaquant la France avec des Punaises de lits.
Lui, ses galons jusqu’aux étoiles, il les a obtenus en gravissant à 4 pattes, les échelons militaires