Sénégal : Débats et marathon budgétaire attendus à l'assemblée nationale

L’Assemblée nationale a arrêté ce 24 novembre l’organisation des séances plénières consacrées à l’examen du budget 2026. Les travaux débuteront le samedi 29 novembre à 9 h, après la clôture des discussions menées en commission. Le marathon budgétaire s’étendra jusqu’au 13 décembre, selon le communiqué officiel. Cette séquence demeure l’un des moments les plus exigeants du cycle parlementaire, avec un volume important de ministères auditionnés et de lignes budgétaires examinées.

Un calendrier resserré pour examiner le projet de budget 2026

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a dirigé les réunions du Bureau et de la Conférence des présidents avant la validation du calendrier. Les députés entameront les plénières le 29 novembre à 9 h, avec une série d’auditions attendue sur plusieurs jours. Ce format intensif oblige les groupes parlementaires à ajuster leurs positions rapidement, une procédure qui pourrait accueillir un lien vers les précédents débats budgétaires. Le Bureau précise que la fin des travaux est prévue pour le 13 décembre, date à laquelle doit être adoptée la loi de finances.

Conformément à l’article 104 du Règlement intérieur, une séance de questions d’actualité a été convoquée le 28 novembre à partir de 9 h, réunissant le Premier ministre Ousmane Sonko et l’ensemble du gouvernement. Cette séance intervient avant l’ouverture des plénières budgétaires et constitue un espace d’interpellation directe sur les choix et orientations retenus par l’exécutif. Ce dispositif, régulièrement utilisé lors des précédentes législatures, vise à renforcer l’obligation de reddition, point sur lequel un lien vers une analyse juridique pourrait être ajouté.

Des travaux attendus et une séquence politique structurante

La période d’examen du budget est traditionnellement marquée par des débats nourris, tant sur les priorités sectorielles que sur les contraintes financières. Le gouvernement devra expliciter les fondements de son projet de loi de finances, notamment les équilibres macroéconomiques et les projections de recettes. Les ministres seront appelés à détailler leurs programmes respectifs, tandis que les députés disposent d’une marge d’amendement encadrée par les règles budgétaires. Les échanges devraient permettre de mesurer la cohérence entre les politiques publiques annoncées et les moyens alloués.

Les séances successives offrent également un aperçu des dynamiques entre groupes parlementaires, dans un contexte où les arbitrages budgétaires constituent souvent l’un des indicateurs de la relation entre l’exécutif et le législatif. Les discussions devront prendre en compte les capacités de financement de l’État, la hiérarchisation des urgences publiques et les attentes des secteurs sociaux et économiques.

Le marathon budgétaire débutera le 29 novembre avant de s’achever le 13 décembre.

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