USA : une ex-assistante d’école inculpée pour relation avec un ado de 15 ans

Une ancienne assistante d’enseignement de la Faith Lutheran School à Fond du Lac, dans l’État du Wisconsin, a été inculpée pour plusieurs infractions liées à des faits présumés d’abus sexuels sur un adolescent. Le dossier, désormais entre les mains de la justice, met en cause Stephanie Jensen, 41 ans, accusée d’avoir eu des relations inappropriées avec un élève mineur entre 15 ans et 17 ans.

Les faits reprochés

Selon les documents judiciaires, Stephanie Jensen est poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation, dont possession de contenus à caractère pornographique impliquant un mineur, incitation à des actes sexuels, exhibition indécente et agression sexuelle sur mineur. Le tribunal du comté de Fond du Lac a fixé sa caution à 200 000 dollars, assortie de strictes conditions : interdiction de contact avec la victime, interdiction d’interagir avec tout autre mineur et suspension de toute activité sur les réseaux sociaux.

L’enquête indique que les faits auraient commencé alors que la victime avait 15 ans et se seraient prolongés jusqu’à ses 17 ans. Les échanges entre l’adolescent et Jensen auraient transité par l’application Snapchat, où des photos explicites auraient été partagées. L’acte d’accusation précise que la suspecte connaissait l’âge du jeune homme, puisqu’ils avaient fréquenté le même établissement scolaire à différentes périodes.

Lors de son audition, Jensen a nié toute relation physique avec la victime, tout en reconnaissant avoir envoyé des contenus à caractère sexuel. Les policiers rapportent qu’elle aurait d’abord refusé d’être arrêtée, avant de se conformer aux instructions après un bref moment de résistance.

Conséquences pour l’école et poursuite judiciaire

À la suite du dépôt des plaintes officielles, la direction de la Faith Lutheran School a confirmé avoir procédé au licenciement immédiat de Stephanie Jensen. L’établissement a assuré coopérer pleinement avec les autorités et rappelé son engagement à maintenir un environnement sûr pour ses élèves.

L’affaire, qui suscite une forte attention au sein de la communauté locale, relance le débat sur les mécanismes de contrôle et de prévention au sein des écoles confessionnelles et privées. Plusieurs associations de parents d’élèves ont réaffirmé la nécessité de renforcer la surveillance des communications entre enseignants et élèves, notamment via les plateformes numériques.

L’accusée encourt plusieurs décennies de prison si les faits sont reconnus par la cour. Sa première comparution a eu lieu le 11 novembre. Le procès, encore en phase préparatoire, devrait déterminer la véracité des accusations et fixer les responsabilités de chacun.

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