Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) continue de représenter un défi majeur pour de nombreux habitants de Lagos, la ville la plus peuplée du Nigeria. Avec des effets qui touchent à la fois la santé, la vie économique et sociale des individus, le VIH reste un enjeu de santé publique central. Les personnes vivant avec le virus font face à des traitements à long terme, à des stigmates sociaux et à la nécessité d’un suivi médical constant pour préserver leur qualité de vie.
État actuel du VIH à Lagos : chiffres et traitement
Selon les dernières estimations communiquées par l’Agence de lutte contre le sida de l’État de Lagos (LSACA), et rapportées par linda ikeji, environ 160 000 résidents de la ville vivent actuellement avec le VIH. Ce chiffre, qui couvre la période de janvier à septembre 2025, inclut 147 466 personnes déjà engagées dans un traitement antirétroviral, visant à contrôler la progression du virus et à réduire les risques de transmission. Ces données ont été présentées lors de la conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée mondiale du sida 2025, où les responsables ont rappelé l’importance de maintenir un suivi médical rigoureux et accessible.
Le nombre élevé de personnes sous traitement reflète l’engagement des autorités locales et des organismes de santé dans la lutte contre le VIH, en facilitant l’accès aux médicaments et en sensibilisant la population à l’importance de dépistages réguliers et de comportements préventifs.
Actions et initiatives pour le suivi et la prise en charge
L’Agence de lutte contre le sida à Lagos met en place divers programmes pour améliorer la qualité de vie des personnes séropositives. Ces initiatives comprennent la distribution régulière de traitements antirétroviraux, l’organisation de campagnes de sensibilisation et l’accès facilité à des services médicaux spécialisés. L’objectif est d’assurer que chaque personne vivant avec le VIH puisse bénéficier d’un suivi adapté, réduire les risques de complications et limiter la propagation du virus au sein de la communauté.
Les chiffres récents montrent également que la majorité des patients suivent correctement leur traitement, ce qui est essentiel pour maintenir leur santé et prévenir les résistances médicamenteuses. Toutefois, les autorités reconnaissent que le maintien de ces efforts nécessite un engagement constant et des ressources suffisantes pour atteindre l’ensemble de la population concernée.
