AES : Goïta lance une des plus importantes initiatives de l’alliance

À Bamako, un nouveau cap a été franchi ce samedi 20 décembre 2025 au sein de l’Alliance des États du Sahel. En présidant une cérémonie officielle dédiée à la nouvelle force militaire commune, Assimi Goïta a posé un acte qui confirme l’ambition de l’AES de renforcer son autonomie sécuritaire. Cette étape marque la concrétisation d’un projet mûri au fil de concertations entre les autorités militaires et politiques des trois pays membres.

Défis sécuritaires transfrontaliers et actions conjointes de l’AES

Depuis plusieurs années, les États de l’AES sont confrontés à des attaques armées, à l’instabilité dans les zones frontalières et à la circulation de groupes capables d’opérer d’un pays à l’autre. Cette réalité a nécessité une coordination permanente entre les armées voisines. Les échanges entre responsables militaires se sont intensifiés, avec pour objectif de mieux synchroniser les opérations, d’améliorer le partage d’informations et de réduire les zones de vulnérabilité aux frontières. Ces difficultés sécuritaires ont progressivement conduit les dirigeants de l’AES à privilégier une réponse collective structurée, ouvrant la voie à la création d’un outil commun de défense.

Force militaire commune de l’AES portée par Assimi Goïta

La cérémonie tenue à Bamako a officialisé la naissance de cette force conjointe regroupant des éléments des armées du Mali, du Burkina Faso et du Niger. En remettant l’emblème de cette nouvelle entité, Assimi Goïta, en sa qualité de dirigeant de président de la Confédération des États du Sahel, a donné une existence institutionnelle à un projet préparé de longue date. Cette structure repose sur un cadre de coopération militaire renforcé, avec des mécanismes de commandement coordonnés et des règles d’engagement communes.

La Force unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES) regroupe environ 5 000 soldats issus du Mali, du Burkina Faso et du Niger, déployés pour intervenir contre les groupes armés opérant dans la région sahélienne. Avec le lancement de cette force, l’AES engage une phase nouvelle de son action collective.

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