L’administration de Donald Trump place de nouveau l’Afrique parmi ses priorités, en privilégiant une méthode centrée sur les échanges commerciaux et les investissements. La stratégie de sécurité nationale publiée début décembre 2025 détaille cette orientation et met l’accent sur des secteurs ciblés comme l’énergie et les minerais essentiels, considérés comme déterminants pour les futures coopérations économiques avec les pays africains.
Énergie et minerais essentiels au cœur de la relation USA Afrique
Au fil des précédentes administrations, les États-Unis ont alterné entre coopération sécuritaire, aide au développement et initiatives diplomatiques. Cette évolution historique facilite aujourd’hui la mise en avant d’une approche davantage économique, qui s’appuie sur des projets industriels concrets.
La Maison-Blanche indique vouloir encourager des investissements dans l’énergie, en particulier le nucléaire civil, tout en soutenant des technologies liées au gaz naturel et au gaz de pétrole liquéfié. Ces secteurs sont présentés comme des leviers pour renforcer les échanges et favoriser la participation des entreprises américaines.
Les minerais essentiels occupent également une place importante. Washington estime que ces ressources sont indispensables à de nombreuses industries et souhaite renforcer sa coopération avec les pays africains capables de les produire. L’objectif affiché consiste à créer des partenariats permettant de sécuriser l’approvisionnement tout en développant des projets communs.
Coopération économique et investissements américains en Afrique
La stratégie évoque une volonté de réduire la part de l’aide directe au profit de dispositifs qui encouragent les partenariats commerciaux. Cette orientation vise à accroître la présence économique américaine dans des secteurs jugés stratégiques, grâce à des investissements et à des collaborations techniques.
Les projets envisagés reposent sur des transferts de compétences, un appui technologique et une participation plus active des entreprises américaines dans les infrastructures énergétiques ou minières.
Les pays africains concernés pourraient y trouver l’occasion d’attirer des capitaux supplémentaires, même si la portée réelle de ces engagements dépendra des accords conclus.
Cette nouvelle phase marque un repositionnement des priorités américaines sur le continent. Les États-Unis cherchent à structurer leurs relations autour de projets économiques précis, avec une attention particulière portée à l’énergie et aux minerais essentiels. La mise en œuvre de cette stratégie sera observable à travers les partenariats qui émergeront dans les mois et années à venir.
