En France, plusieurs sites sensibles ont récemment été survolés par des drones. C’est notamment le cas du côté de la base militaire de Mourmelon-le-Grand, dans la Marne. C’est aussi le cas à Bergerac, ou se trouve l’usine de poudre Eurenco ou du pôle interarmées de Creil-Senlis.
Ces sites, hautement stratégiques, sont majeurs pour les forces armées et le gouvernement, notamment à l’heure ou les tensions internationales sont vives. À ce titre, plusieurs tentatives d’interception ont eu lieu, mais toutes ont échoué. Les forces de l’ordre ont pourtant tout tenté : utilisation de fusils brouilleurs et autres armes… Sans jamais parvenir à stopper les drones concernés.
La France, inquiète face à la menace que représentent les drones
En clair, l’armée française soufre d’une certaine forme de limite dans ses capacités à agir face aux nouvelles menaces aériennes. Ainsi, face aux risques que représentent les attaques de drones, il a été décidé de mettre en place une série d’exercices visant à former les équipes. Malheureusement, les résultats se sont, là encore, montrés insuffisants.
Les armées françaises disposent pourtant de plusieurs dispositifs dédiés. Cependant, il est désormais acquis que le matériel dont l’armée dispose n’est pas adapté à la menade actuelle. Ainsi, la Direction de la maintenance aéronautique a annoncé le 29 décembre la signature de deux contrats avec l’entreprise française TRUSTCOMS. L’objectif ? Fournir à la France, les moyens de ses ambitions.
L’armée souhaite se doter des meilleurs équipements possibles
Deux systèmes de drones ont été commandés. Il s’agit d’Infodrone et de DroneBlocker. Ceux-ci permettent de détecter plus rapidement, d’identifier et de neutraliser les menaces représentées par des drones. L’efficacité de ces deux systèmes oscille entre 95% pour Infodrone et 99% pour DroneBlocker. De quoi permettre d’intervenir plus vite et plus efficacement, afin d’assurer la sécurité des citoyens mais aussi des sites militaires les plus sensibles.
