La France accélère son réarmement. En effet, alors que la loi de programmation militaire 2024 – 2030 ne prévoyait pas le remplacement immédiat des quatre E-3F AWACS de l’armée de l’Air et de l’Espace, la France a finalement confirmé que de nouveaux appareils allaient bientôt rejoindre son parc aérien.
En effet, le coût d’exploitation et de la gestion des obsolescences des appareils mentionnés ci-dessus est trop important. Pour palieraux finances défaillantes et surtout, faire face aux enjeux actuels, un accord a été signé avec le groupe suédois Saab, dans l’idée d’investir deux appareils GlobalEye.
La France investi dans deux avions aux capacités avancées
Une option a été incluse dans ce contrat, pour l’acquisition de deux appareils supplémentaires. Il pourrait s’agir d’appareil Bombardier Global 6000 ou 6500. Le coût du contrat lui, est estimé à 1.1 milliard d’euros. C’est une somme importante mais assez faible au regard des coûts estimés du maintien des vieux appareils, qui coûtent plus de 100 000 euros par heure de vol.
Le GlobalEye est un avion redoutable, technologiquement avancé. Il combien plusieurs types de capteurs et de radars, dont le Erieye ER. S’ajoute à cela, un système de radar SeaSpray et des systèmes optroniques. La capacité de surveillance aux alentours est d’au moins 400 kilomètres, que ce soir sur terre, dans les aires ou en mer. En bref, c’est un élément qui pourrait rapidement s’avérer indispensable pour l’armée française.
Il faut pouvoir vite réagir face aux dangers
Cela est d’autant plus vrai dans le contexte actuel, marqué par de nombreuses tensions au niveau international. Le survol des territoires européens par des drones probablement d’origine russe, en est le meilleur exemple. En France, c’est notamment la base de Mourmelon-le-Grand, dans le 51 (la Marne) qui a été ciblée. Cela nécessite de vives capacités de réaction, que permettront ainsi ces appareils.

