Le paysage cinématographique béninois connaît une nouvelle phase de transformation. CanalOlympia, laisse place à MAJESTIC CINÉMA. L’information a été rendue publique ce vendredi 19 décembre à travers un message publié sur la page Facebook.
Dans cette publication adressée aux cinéphiles, MAJESTIC CINÉMA annonce son implantation au Bénin avec l’ouverture prochaine de deux complexes à Cotonou : MAJESTIC MARINA et MAJESTIC WOLOGUÉDÈ. Il s’agit en réalité des deux salles de cinéma connues sous CanalOlympia.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par la fin de l’exploitation de la salle CanalOlympia Wologuédè. Le 26 novembre dernier, le complexe avait informé le public, via sa page Facebook officielle, de la cessation de ses activités à compter du 30 novembre 2025. La fermeture était présentée comme une étape liée à la rétrocession des infrastructures, avec l’assurance que les projections cinématographiques reprendraient « très bientôt » sous la gestion d’un nouveau responsable.
Dans son message, l’équipe de CanalOlympia Wologuédè évoquait « 8 belles années d’émotions partagées » et remerciait les spectateurs pour leur fidélité, sans préciser les modalités de la reprise annoncée. Cette décision mettait un terme à l’exploitation d’un espace culturel inauguré en décembre 2017.
La salle CanalOlympia Wologuédè avait été ouverte le 8 décembre 2017, en présence du ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports, Oswald Homeky, et de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso. Issue d’un partenariat entre la municipalité de Cotonou et le Groupe Vivendi, l’infrastructure disposait de 300 places, d’un système de projection numérique, d’un écran scope et d’une sonorisation Dolby 7.1.
Lors de l’inauguration, le ministre Oswald Homeky, représentant le chef de l’État, avait souligné l’apport du Groupe Vivendi à l’offre culturelle nationale et réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner les initiatives privées, conformément au Programme d’Actions du Gouvernement « Bénin Révélé ». Il avait également encouragé la valorisation des œuvres béninoises et africaines.


