Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 décembre 2025, Candide Azannaï, ancien ministre et président du parti Restaurer l’Espoir, a été placé en détention provisoire à l’issue d’une procédure judiciaire engagée après plusieurs jours de garde à vue. Cette décision, rendue peu après une audience tenue à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, marque un tournant décisif dans une affaire suivie de près par l’opinion publique.
L’ancien membre du gouvernement, désormais figure majeure de l’opposition, a quitté la salle d’audience sous escorte policière avant d’être conduit vers un établissement pénitentiaire. Les faits reprochés alimentent depuis plusieurs jours débats politiques et interrogations citoyennes.
Audition à la Criet
La décision de placer Candide Azannaï en détention provisoire est intervenue après son audition devant le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Le dossier a ensuite été transmis à l’instruction, laissant au juge des libertés et de la détention le soin de statuer sur les mesures à prendre. Ce dernier a ordonné le placement sous mandat de dépôt de l’ancien ministre ainsi que celui de plusieurs autres personnes également mises en cause dans la même affaire a-t-on appris de sources concordantes.
Candide Azannaï est poursuivi pour des faits présumés de « provocation à la rébellion » et « complot contre la sûreté de l’État » informe Bip Radio qui cite un conseil de l’ancien ministre Me Rodrigue Davankan. Après huit jours passés en garde à vue, l’ancien ministre a été officiellement inculpé. Cette inculpation ouvre une nouvelle phase de la procédure judiciaire qui se poursuivra devant le juge d’instruction.
À la sortie de l’audience, peu après le prononcé de la décision, l’homme politique est apparu brièvement devant ses proches. Calme, il a échangé quelques mots avant d’être pris en charge par les forces de sécurité. Pour des raisons liées à sa protection, il lui a été demandé de porter un gilet pare-balles avant son transfert à bord d’un véhicule de l’Agence pénitentiaire du Bénin précise la même source. Le convoi a quitté les lieux dans la nuit, emmenant également d’autres personnes interpellées dans ce dossier, toutes placées sous contrôle strict des autorités.
Un ex-allié devenu opposant
Proche de Patrice Talon, Candide Azannaï est entré au gouvernement après l’élection présidentielle de 2016 qui a connu la victoire de l’homme d’affaires. Nommé ministre délégué chargé de la Défense, il quitte le gouvernement l’année suivante c’est-à-dire en 2017 et adopte ensuite une position d’opposition affirmée. Son interpellation, le vendredi 12 décembre, est intervenue dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte après la tentative de coup d’État avortée du 7 décembre 2025.
Président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï s’est imposé ces dernières années comme un acteur politique au discours direct, souvent critique à l’égard des orientations du pouvoir exécutif. Son placement en détention provisoire vient ainsi renforcer l’attention portée à cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.



Kim a élimine un à un ceux tous ceux qui se sont battus au risque de leurs propres vies.. pour le porter au pouvoir
Bizzarement..le seul..en survis.. qui le sert encore..et dont il a encore besoin..c est le cynique balafré de perere..qui d ailleurs n est pas un danger pour lui
Le débat n est pas ce qui fait la une de l actualité..mais.il faut relever.. comme je le dis souvent.. que ce sont les conséquences du fait que kerekou et les membres du prpb n ont pas rendu compte après la conférence nationale
Les tortionnaires n ont pas rendu compte..aux victimes..au contraire ils sont revenus 5 ans après nous narguer
Le pardon est effectivement..une faute..en voilà les preuves
Je ne vais pas me sui cider parce que Kim..broie ceux qui l ont porté au pouvoir
C est la nature humaine..qui est comme ça..et c’est même dans toutes les civilisations
La nature du pouvoir et son exercice.. échappent à la compréhension humaine
Certains me traitent de radical..de peste brute..je l assume
Vu mon âge…ce que j ai vu..et entendu..dans ce pays..je suis dans une position d être parmi ceux qui connaissent le mieux ce pays..et ses hommes..
Si j étais en situation…les kmer rouges.seront des enfants de coeur..par rapport à ce que j allais faire à Kim et à ses complices..des institutions
Il n aura plus traces de leur existence..sur cette terre du Bénin..y compris leurs progénitures
C est là où j en veux à ti gr i.. qui avait le devoir d éliminer cette nuit..les piliers de ce régime
L’occasion fait le larron dit-on.
Une très belle occasion pour se débarrasser de lui sans tambours ni trompettes.
Il devrait s’y attendre depuis le 7 Décembre jour du déclenchement de la purge.
Azannaï a péché par excès de confiance. Il n’avait plus rien à faire au Bénin depuis plusieurs années.
Bon courage à lui espérant qu’il tienne le coup psychologiquement.
Nul n’est un guerrier s’il est privé de sa liberté.
Je passais
On ne combat pas frontalement un tyran disait- il naïvement ; il vous broie.
Il ne l’a pas appliqué à lui-même.
Malheureusement.
Une pensée pieuse pour le professeur Joël Aïvo, Reckya Madougou, Comlan Hugues Sossoukpè, Steve Amoussou, le général Philippe Houndegnon , Olivier Boko, Oswald Homeky et tous les autres anonymes prisonniers politiques qui croupissent dans le geôles insalubres du pouvoir au Benin.
Prions pour eux
Amen 👏
Ce qui se passe dans notre pays est dramatique.
Sous prétexte de démantèlement de foyers de consommations de chanvre indien ; on ramasse les jeunes désœuvrés en quête d’une orientation sociale pour les entassés en prison.
C’est quoi cette politique de tout répressif ???
Nul n’est épargné dans le pays.
Ceux qui ont un semblant de liberté dans le pays sont dans une prison à ciel ouvert.
Si on devrait faire autant à Marseille en France ; tous les jeunes de Marseille seraient en prison .
Et si je pousse loin à Chicago dans l’Indiana aux USA , cette ville n’existerait plus.
Et personne ne tire la sonnette d’alarme.
Plus d’organisation pour la défense des droits de l’homme, tout le monde est dans le rang.
Jusqu’à quand ????
Mais qui ne connaît pas le premier des Djagoudas du pays ???
Cherchez l’erreur