La Commission électorale nationale autonome (CENA) poursuit l’analyse des dossiers de candidature déposés dans le cadre du recrutement des agents électoraux. Les travaux se déroulent dans la salle informatique de l’institution, où les équipes techniques procèdent à la vérification des informations fournies par les postulants.
Initialement annoncée pour une durée plus courte, cette phase d’étude connaît un léger rallongement. En cause, le volume particulièrement important de dossiers enregistrés, mais aussi la détection de nombreuses anomalies. Les services compétents relèvent notamment des erreurs de saisie, des renseignements incomplets ou encore des données inexactes contenues dans certains fichiers soumis.
Par ailleurs, la CENA fait face à un déficit de candidatures pour les postes de membres de poste de vote (MPV). Afin de combler ce manque, une nouvelle phase de recrutement a été lancée depuis le 10 décembre. Cette relance, qui prend fin le mercredi 17 décembre, vise à mobiliser les profils nécessaires à la couverture de l’ensemble des besoins opérationnels. À ce stade, près de 6 000 agents électoraux restent à recruter pour garantir le bon déroulement du scrutin.
Malgré ces ajustements, la CENA se veut rassurante. L’institution indique que l’examen des candidatures a atteint un niveau d’avancement significatif. La publication de la liste définitive des agents électoraux retenus pour les élections générales de 2026 devrait intervenir dans les meilleurs délais, dans le strict respect des textes en vigueur.



