Cosmétiques : alerte sur la contamination au dioxyde de titane

Partout dans le monde, sont vendus des cosmétiques. Mais attention. Selon l’association Avicenn, qui s’est spécialisée dans la veille sur les nanotechnologies, il apparaît que la composition de certains d’entre eux serait particulièrement problématique. En effet, certaines nanoparticules, pourtant interdites, s’y trouveraient.

Pour parvenir à cette conclusion, l’association a fait analyser dix produits contenant des paillettes. Le résultat est sans appel. En effet, il a été découvert que des nanoparticules de dioxyde de titane s’y trouvaient. Or, cette substance est pourtant interdite dans les cosmétiques, sauf pour les crèmes solaires.

Dix produits textés par l’association Avicenn

Parmi les produits testés, l’association s’est penché  sur : 

  • des poudres et du maquillage,
  • des sprays à mettre sur le visage,
  • des soins corporels.

Tous ces produits proviennent de marques reconnues et neuf de ces dix références peuvent être inhalées. Or, la présence de nanoparticules de titane, de 25 à 50 nanomètres, implique qu’elles peuvent entrer en contact avec le sang ou directement dans les poumons.

De vrais risques pour la santé des consommateurs

Forcément, cela suscite un véritable risque pour la santé des utilisateurs et des personnes qui y sont régulièrement exposées, comme les vendeurs. Les dommages éventuels sont nombreux. En effet, les nanoparticules de titane sont connues pour endommager l’ADN. Un caractère « génotoxique« , qui impact les individus sur le long-terme et qui peut se transmettre de feme à enfant.

Afin de trouver la parade ou forcer les marques et entreprises concernées, le ministère de la Santé a entamé des échanges avec les représentants. L’Agence nationale de sécurité sanitaire doit, elle, être saisiesous peu afin d’évaluer les résultats de cette nouvelle enquête et demander des explications en plus d’imposer d’éventuelles sanctions. Les marques de cosmétiques concernées par les résultats de cette étude, se sont, à date de rédaction de ces lignes, refusées au moindre commentaire.

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