En France, une vidéo créée à l’intelligence artificielle, laissant entendre qu’un coup d’État a eu lieu été diffusée sur les réseaux sociaux. Si celle-ci a très vite été débunkée par l’exécutif, un chef d’État africain s’est inquiété de la situation, envoyant même un message au président Macron.
C’est la plateforme Pharos, chargée de signaler les contenus illicites, qui a donné l’alerte, demandant d’ailleurs à Meta de supprimer la vidéo, diffusée en premier lieu sur Facebook. Sur les images, nous pouvons voir une fausse journaliste assurer que le gouvernement était tombé, renversé à la suite d’un coup d’État.
Meta répond “Non” au gouvernement français
Problème, Meta a tout simplement refusé de supprimer la vidéo de ses réseaux. Selon la maison mère de Facebook, le contenu ne violerait pas ses règles d’utilisation. Suffisant pour démontrer toute l’impuissance des autorités sur les plateformes numériques étrangères. Largement rediffusée, la vidéo est arrivée jusque devant les yeux d’un chef d’État africain.
C’est en tout cas ce qu’affirme Emmanuel Macron, qui a lui-même raconté avoir reçu un message alarmé de son homologue, “Cher président, qu’est-ce qu’il se passe chez vous ? Je suis très inquiet.” De quoi susciter les craintes de l’exécutif, pour qui les moyens de pression pour forcer les plateformes à assainir les débats publics semblent particulièrement limités, surtout que le gouvernement américain pèse désormais de tout son poids pour empêcher l’UE d’imposer sanctions et amendes aux acteurs importants, comme les GAFAM.
Quelles solutions pour lutter contre la désinformation ?
Quelles sont les solutions ? La question a le mérite d’être posée. Selon Emmanuel Macron, l’heure est à la lutte contre les informations mensongères et déstabilisatrices. Il espère une mise en place de mesures strictes, que ce soit au niveau français ou européen, pour répondre à ce défi de taille et ce le plus rapidement possible afin d’éviter la mise en danger de la démocratie européenne.



