L’Alliance atlantique franchit-elle une ligne rouge ? Les récentes déclarations de hauts responsables militaires occidentaux concernant d’éventuelles frappes préventives contre la Russie suscitent des mises en garde alarmantes de la part du président serbe Aleksandar Vučić, qui évoque ouvertement le spectre d’une riposte nucléaire russe.
L’OTAN envisage des frappes préventives : Vučić avait prévenu
Le dirigeant serbe affirme avoir anticipé ce tournant stratégique bien avant qu’il ne soit officiellement évoqué par les responsables de l’Alliance. « Quand j’ai dit que l’OTAN envisageait un tel scénario et s’y préparait, tandis que l’autre partie préparait également sa riposte potentielle, tout le monde m’a répondu : « Arrête de dramatiser, ce ne sont que des spéculations. » Malheureusement, c’est une réalité à laquelle nous sommes confrontés », a-t-il déclaré à l’agence TASS.
Ces propos trouvent un écho particulier depuis que l’amiral Giuseppe Cavo Dragone, président du Comité militaire de l’OTAN, a confirmé au Financial Times que l’Alliance envisageait une posture plus offensive face à Moscou. Le haut gradé italien a indiqué que les pays membres réfléchissaient à agir de manière plus proactive plutôt que simplement réactive, suggérant qu’une frappe préventive pourrait être considérée comme une action défensive. Cette position marquerait une rupture avec la doctrine traditionnelle de l’Alliance, même si l’amiral a reconnu que de nombreuses questions juridiques et de compétence restaient en suspens.
Selon Vučić, cette évolution doctrinale s’explique par l’inquiétude croissante des dirigeants occidentaux face aux avancées militaires russes sur le terrain ukrainien. Le président serbe cite les progrès enregistrés à Krasnoarmeïsk, Krasny Liman, Kupyansk, Volchansk, Gulyaipole ainsi que près de Seversk et Konstantinovka — des gains que le secrétaire général de l’OTAN lui-même aurait reconnus. « Quand on observe l’évolution de la situation, il devient évident que l’anxiété grandit », analyse le dirigeant serbe.
Armes nucléaires tactiques : la mise en garde de Belgrade sur une riposte russe
Le président serbe se montre particulièrement préoccupé par les conséquences potentielles d’une action militaire préventive contre le territoire russe. Selon lui, Moscou pourrait alors abandonner la retenue qui caractérise jusqu’à présent sa conduite des opérations militaires.
« Si des frappes préventives sont menées contre la Russie, je ne serais pas surpris de voir la Russie riposter avec une force bien supérieure à celle qu’elle a déployée jusqu’à présent en Ukraine, y compris par l’utilisation d’ogives nucléaires tactiques, voire d’armes encore plus puissantes », a averti Vučić.
Le dirigeant serbe justifie cette analyse par ce qu’il perçoit comme une modération délibérée de la part du Kremlin dans le conflit actuel. « N’oubliez pas que Moscou a fait preuve d’une certaine retenue jusqu’à présent car elle considère les Ukrainiens comme des amis et des frères », a-t-il souligné, tout en précisant ne pas vouloir s’immiscer dans ce qu’il qualifie de conflit « fratricide ».
La Serbie, qui maintient des relations étroites avec Moscou tout en poursuivant son rapprochement avec l’Union européenne, se trouve dans une position délicate. Vučić a récemment estimé qu’une guerre entre l’Europe et la Russie devenait de plus en plus probable, pointant l’augmentation significative des budgets militaires des pays de l’OTAN comme signe d’une préparation à un affrontement majeur.
Ces avertissements interviennent alors que les négociations sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine se poursuivent entre Washington et Kiev. La tension entre les pourparlers diplomatiques et la rhétorique militaire de plus en plus offensive montre les contradictions d’une situation où chaque camp semble se préparer simultanément à la paix et à l’escalade.




Dans certains pays, on interdisait à un personnage, non marié, voire sans enfant d’accéder au pouvoir.
Un Macron, sans enfant, affiche ce côté « après moi le déluge » qu’il n’aurait pas s’il devait protéger une famille. Le vieux machin qu’il a épousé ne fait pas illusion !
« Frappes préventives contre la Russie »
ALORS LA, comme idée géniale, ça va être difficile de trouver mieux !
La Russie dispose d’un système de riposte en seconde frappe totalement automatisé. Une chiée de missiles préprogrammés qui partiraient sur toutes les capitales des pays de l’OTAN même s’il n’y a plus un Russe vivant !
CES GENS SONT FOUS A LIER.