Alors que la préparation du sommet du G20 prévu à Miami en 2026 se précise, la décision de Washington de retirer l’Afrique du Sud de la liste des participants a provoqué un séisme diplomatique. L’administration Trump a confirmé qu’elle avait choisi d’inviter la Pologne à la place. D’après Business Insider Africa, ce changement modifie l’équilibre habituel du forum et souligne la détérioration des relations entre Pretoria et Washington.
Le G20, qui réunit les principales puissances économiques mondiales, sert depuis des années de plateforme stratégique pour coordonner les politiques financières et commerciales. Sa capacité à réunir économies émergentes et grandes puissances en fait un espace incontournable pour peser sur les orientations globales. C’est dans cette dynamique que la nouvelle configuration voulue par Washington prend une résonance particulière, surtout à l’approche du sommet de Miami.
Le repositionnement stratégique américain
La Maison-Blanche reproche depuis plusieurs mois à Pretoria une attitude jugée peu coopérative. Les responsables américains estiment que l’Afrique du Sud aurait freiné certaines négociations, négligé les réserves formulées par Washington sur plusieurs déclarations officielles et affaibli l’efficacité du groupe lors de sa présidence du G20. À cela s’ajoutent des critiques répétées envers les orientations économiques sud-africaines, décrites comme entravées par une réglementation lourde et un climat politique instable.
Ces griefs ont pesé lourd : l’administration américaine a mis fin aux avertissements pour passer à l’action. L’Afrique du Sud, pourtant membre permanent du G20, ne sera pas invitée au sommet de 2026 à Miami. Cette exclusion survient également après le boycott américain du précédent sommet organisé à Johannesburg, signe supplémentaire d’un refroidissement marqué entre les deux partenaires.
La Pologne mise en avant par Washington comme nouveau partenaire du G20
En parallèle de cette mise à l’écart, les USA ont décidé de promouvoir un allié européen considéré comme plus aligné sur leurs priorités. La Pologne, dont l’économie a récemment dépassé la barre des 1 000 milliards de dollars, est saluée par Washington pour sa transformation rapide depuis la fin de l’ère communiste. Les responsables américains y voient un exemple de croissance soutenue, appuyée notamment par des échanges intenses avec les entreprises américaines.
L’annonce a été confirmée par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui présente la trajectoire polonaise comme un modèle pour les économies émergentes. Pour Washington, ce choix illustre la volonté de renforcer sa coopération avec des partenaires jugés plus fiables et engagés dans une politique économique compatible avec ses intérêts.
L’arrivée de la Pologne au sommet de Miami pourrait être interprétée comme un signal adressé à d’autres membres du G20 : les États-Unis entendent imposer une orientation plus stricte quant à la participation aux travaux du forum. Si cette décision suscite déjà des réactions mitigées, elle redéfinit surtout les relations entre les États-Unis et l’Afrique du Sud, désormais placée à l’écart d’un rendez-vous majeur.




Trump qui fait la liste des invités, comme pour un gala de Miss Univers !
La Pologne est un pays assisté depuis la création de l’URSS. Et maintenant, c’est l’UE qui paie !