Nouvelle passe d’armes entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. En effet, le premier accuse le second de ne pas avoir lu le plan de paix envoyé par Washington. Il affirme notamment que Kiev ne s’est pas plongée dans les propositions américaines.
L’administration américaine affirme que le plan de paix proposé a été quasiment validé par la Russie, qui le jugerait conforme à ses attentes. De quoi alimenter les nombreuses critiques à l’encontre de ce document qui, pour beaucoup, a été rédigé en accord avec les volontés et exigences russes, plus qu’ukrainiennes.
Une première version revue, retravaillée
La première version, qui reprenait quasiment intégralement les demandes russes, a été revue à l’occasion de pourparlers tenus en Floride et à Genève, en Suisse. Quelques ajustements ont été effectués, avec l’idée d’essayer de rééquilibrer le texte, pour ce que l’Ukraine ne soit pas trop lésée.
On ne sait toutefois que peu de choses quant aux ajustements effectués. L’Ukraine ne s’est pas véritablement positionnée à ce sujet, ce qui expliquerait en partie, les émises par Donald Trump à l’encontre du président ukrainien, qui reste fermement soutenu par ses alliés européens.
Zelensky se rend en Europe
D’ailleurs, le président Zelensky est attendu en Europe, ce lundi 8 décembre. Il se rendra à Londres afin d’y rencontrer Keir Starmer, Emmanuel Macron et Friedrich Merz, ses principaux soutiens. Cette réunion de travail permettra d’évoquer le plan de paix américain, sa viabilité et surtout, son intérêt réel pour le futur de l’Ukraine, qui craint d’être “piégée” à la fois par Washington et Moscou.
Une peur par ailleurs partagée par Emmanuel Macron, qui craint que les USA ne se désengagent totalement du dossier ukrainien. Les semaines à venir s’annoncent décisives, avec une pression maximale de tous les côtés. Si rien n’est encore acté, le dialogue est au moins ouvert, ce qui peut laisser entendre une sortie de crise dans les mois prochains.
Trump tu devrais avoir honte de sortir de pareilles sottises.
Aucun doute tu travailles pour Poutine, et le monde entier avait déjà note.