Après les récents propos de Donald Trump quant à l’immigration, il fallait s’attendre à ce que l’administration serre la vis. Et ce qui était attendu, arriva. Ce jeudi, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a confirmé que plus de trente États seraient bientôt concernés par le “Travel Ban” mis en place par Donald Trump.
Selon certaines sources, ce sont 32 pays qui seraient concernés, mais à date, personne ne sait réellement lesquels ils sont (certaines rumeurs évoquent même le chiffre de 36 nations). Celle-ci a toutefois laissé entendre que les pays sans gouvernement stable ou sans capacités administratives suffisantes seraient ciblés, sans en dévoiler davantage.
Une décision qui n’est pas surprenante
Cette décision n’est absolument pas surprenante, dans le sens où Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration, l’un des piliers de sa stratégie électorale. Depuis son arrivée au pouvoir, le chef de l’État a invité son administration à se montrer intransigeante. Nous observons, ainsi depuis plusieurs mois, un refoulement important des demandes d’asile ainsi que le déploiement massif d’agents de l’ICE dans les grandes villes.
Toujours dans la même lignée, Trump avait déjà signé, au mois de juin dernier, un décret stipulant que l’entrée de ressortissants de douze pays, aux États-Unis, était interdite. Sept autres nations étaient, elles, ciblées par des mesures de restrictions assez sévères, au nom de la lutte contre les « menaces terroristes étrangères« .
La fusillade de Washington, argument pour un durcissement de la ligne
La récente fusillade survenue à Washington, qui a coûté la vie à deux membres de la Garde nationale, a servi de déclencheur à l’administration, pour annoncer un durcissement de sa ligne. Donald Trump a confirmé une “pause permanente” de l’immigration en provenance de pays qu’il a qualifié “du tiers-monde”. La liste des “30” devrait nous donner plus d’indications sur les nations qu’il ciblait lors de sa prise de parole.