Les chiffres de l’ONU sont clairs, la Libye reste le pays le plus exposé aux flux migratoires. En effet, le pays est à la croisée de quasiment toutes les routes migratoires en région de Méditerranée centrale. En proie à une crise politique majeure, le pays compte ainsi sur l’aide internationale.
Alors que s’y déroulent des affrontements sporadiques mais violents entre des groupes armés, la Libye fait face à des conditions sécuritaires instables. À ces troubles internes, s’ajoutela question de la migration. En effet, le pays ne cesse de réclamer un accompagnement durable de la part des instances internationales, pour lutter plus efficacement contre les réseaux de passeurs.
L’ONU apporte son soutien à la Libye
En déplacement à Tripoli, la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations a, en ce sens, répondu aux attentes exprimées, affirmant que l’OIM allait continuer à accompagner et à financer la Libye afin de l’aider à mieux se coordonner. Un soutien technique et logistique sera aussi apporté au pays, pour qu’il encadre mieux les flux migratoires.
Cette décision a été actée à l’occasion d’une réunion organisée en présence de responsables régionaux et nationaux de l’OIM. Divers sujets ont été abordées, dont celui des réseaux criminels, ainsi que le sujet de la traite des être humains et des conséquences associées à l’immigration illégale, aussi bien sur la Libye, que sur la région du Maghreb dans sa globalité.
Tripoli appelle à une prise de conscience des États africains
Côté libyen, on espère parvenir à endiguer le phénomène grâce à l’aide internationale. Mais le pays appelle les dirigeants des autres régions du continent africain notamment, à prendre leurs responsabilités. Instabilité économique et politiques poussent les plus précaires à tenter de telles traversées. Or, il faut des États forts, partout, pour éviter que ce type de situation ne se multiplie.


