La prochaine Coupe du Monde s’annonce comme une opportunité historique pour le football africain. Neuf équipes du continent ont déjà validé leur place pour le tournoi : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie. La compétition présente un partage des gains considérablement élargi, avec un total de 727 millions de dollars, dont 655 millions dédiés directement aux équipes.
Chaque équipe africaine touchera un minimum assuré
Même les équipes éliminées dès les premiers matchs recevront au moins 10,5 millions de dollars (environ 8,95 millions d’euros), dont 1,5 million destiné aux préparatifs de la compétition, identique aux éditions précédentes. Les primes augmentent selon les résultats : le champion remportera 50 millions, le finaliste 33 millions, tandis que les équipes finissant 3ᵉ et 4ᵉ toucheront 29 et 27 millions. Les sélections classées de la 5ᵉ à la 8ᵉ place percevront 19 millions, celles de la 9ᵉ à la 16ᵉ 15 millions, les 17ᵉ à 32ᵉ 11 millions, et enfin les équipes terminant entre la 33ᵉ et la 48ᵉ place empocheront 9 millions de dollars.
Le football africain prêt à tirer profit de l’événement
Cette édition offre une véritable opportunité aux nations africaines pour renforcer leur préparation et investir dans le développement du football sur leur territoire. Des équipes expérimentées comme le Maroc, demi-finaliste en 2022, et le Sénégal, ainsi que d’autres pays comme l’Égypte ou le Ghana, comptent sur ces ressources pour optimiser leur performance. Même les sélections moins habituées aux grandes scènes, comme le Cap-Vert, profiteront de ces fonds pour améliorer la logistique, les infrastructures et la formation des jeunes joueurs.
La FIFA a détaillé ce mécanisme de redistribution pour s’assurer que chaque équipe reparte avec un gain significatif, indépendamment de son résultat final. La Coupe du Monde 2026 débutera le 11 juin 2026 et se poursuivra jusqu’au 19 juillet 2026 aux États‑Unis, au Canada et au Mexique, rassemblant 48 sélections nationales pour la première fois dans l’histoire du tournoi. Cette édition représente une étape majeure pour le football mondial, avec une phase de poules élargie et de nouvelles opportunités pour les équipes de briller sur la scène internationale.



