L’amiral Giuseppe Cavo Dragone, nouveau président du Comité militaire de l’OTAN, attire l’attention depuis ses déclarations jugées offensives par Moscou. Ses propos sur une possible réaction anticipée de l’Alliance face aux actions hybrides russes ont déclenché une série de réactions politiques et diplomatiques. Pour comprendre le rôle qu’il joue aujourd’hui, il est nécessaire de revenir sur le parcours d’un officier qui a gravi l’ensemble des échelons de la hiérarchie militaire italienne avant de prendre la tête de l’une des structures stratégiques les plus influentes d’Europe.
Le parcours militaire de Giuseppe Cavo Dragone dans la défense italienne et l’OTAN
Au fil de sa carrière, l’amiral italien a occupé des responsabilités variées qui l’ont conduit des cockpits de l’aéronautique navale aux centres de commandement interarmées. Issu de l’Académie navale de Livourne, il s’est d’abord formé comme pilote, cumulant des milliers d’heures de vol sur hélicoptères et avions de combat. Cette expertise aéronavale lui a permis de prendre la tête d’escadrons AV-8B, puis de commander des bâtiments tels qu’un chasseur de mines ou encore le porte-avions ITS Giuseppe Garibaldi.
Son évolution s’est ensuite accélérée lorsqu’il a dirigé les forces spéciales navales italiennes, puis les opérations interarmées, un poste rarement confié à un officier issu de la marine. Cavo Dragone a ensuite été nommé chef d’état-major de la marine italienne, puis chef d’état-major de la défense, position depuis laquelle il a supervisé l’ensemble des forces armées du pays. Cette progression a finalement conduit les États membres à le choisir pour présider le Comité militaire de l’OTAN, fonction qu’il occupe depuis janvier 2025.
Les tensions entre l’OTAN et la Russie après les déclarations de l’amiral Cavo Dragone
Depuis sa prise de fonction, Giuseppe Cavo Dragone est associé à une série de déclarations sur la gestion des attaques hybrides attribuées à la Russie. Il a indiqué que l’Alliance examinait toutes les options pour répondre aux cyberattaques, aux sabotages et aux intrusions aériennes, évoquant une posture plus proactive. Moscou a qualifié ces propos de menaces directes, affirmant qu’ils alimentaient une dynamique dangereuse. Plusieurs gouvernements européens ont appelé à la prudence, tandis que certains alliés de l’OTAN y voient un rappel des défis sécuritaires actuels.
Ces réactions s’ajoutent à un climat déjà marqué par la guerre en Ukraine et par les tensions persistantes entre Moscou et les capitales occidentales. L’amiral, qui dirige désormais le principal organe militaire consultatif de l’OTAN, incarne ainsi une phase où l’Alliance cherche à préciser sa stratégie face aux opérations non conventionnelles attribuées à la Russie.
La trajectoire de Cavo Dragone donne un éclairage direct sur son influence actuelle : celle d’un officier rompu aux opérations aéronavales, familier des environnements interarmées et expérimenté dans la gestion de crises. Ses déclarations ne sont donc pas isolées, mais liées à une carrière construite au cœur des appareils stratégiques italiens et européens.




Des propos d’une stupidité lunaire.
Bref, le même kéké que le CEMA français. Ai oublié son nom … ils l’appellaient le colonel Soja avant ses promotions express !