Un record dont la région de Bruxelles se serait bien passé. En effet, ce mercredi, celle-ci est officiellement passée à 542 jours sans gouvernement opérationnel. Un record à l’échelle régionale et nationale, puisque ce nombre de jours dépasse désormais celui de la longue crise fédérale survenir entre 2010 et 2011.
Cette crise a un très fort impact sur l’économie locale. En effet, la région, bien que moteur de l’économie nationale, s’enfonce peu à peu dans le déficit budgétaire. Une surprise, quand on sait que le 9 juin 2024, les électeurs locaux s’étaient prononcés en faveur du MR de David Leisterh… Qui, plus d’un an et demi plus tard, n’a toujours pas su former de gouvernement.
542 jours sans gouvernement dans la région de Bruxelles
La raison ? Un système électoral impraticable, que certains partis ont appris à exploiter. Ceux-ci recomposent ainsi les équilibres parlementaires à leur guise, selon les postes qu’ils ciblent et souhaitent obtenir. De fait, il est extrêmement difficile pour la personne ou le parti élu de constituer une majorité claire et nette. Une critique qui revient de plus en plus souvent, Elio Di Rupo, premier ministre de Belgique de 2011 à 2014.
Comme souvent maintenant, à cette complexité du système, s’ajoute les querelles partisanes ainsi que les égos des dirigeants politiques qui ne souhaitent pas composer avec certains acteurs. De fait, c’est l’ensemble du système politique et donc social de la région qui se retrouve paralysé.
Une Belgique affaiblie sur le plan national et international
Ce blocage intervient alors que Bruxelles affronte une accumulation de défis. La situation financière s’aggrave, le chômage et la pauvreté sont en hausse et une crise du logement frappe de plein fouet le pays. En bref, c’est tout un pan de l’économie régional qui se retrouve paralysé, avec un retentissement national, voire international. Sur la scène européenne, la Belgique se retrouve affaiblie et ses partenaires habituels (France, Allemagne, Pays-Bas) doivent trouver des solutions pour compenser le manque de réactivité ou de compétitivité des entreprises et pouvoirs publics.
Problème ULTRA-SIMPLE à décrire : une enclave francophone sur un territoire flamand …
Problème ULTRA-SIMPLE à résoudre : un référendum pour déterminer si la région passe dans la région flamande ou wallonne.
Sûrs de perdre, les flamands préfèreront crever plutôt que de lâcher le morceau aux francophones !
Poutine règlerait ça en 2 semaines comme avec les Tchétchènes qui sont très heureux aujourd’hui 😉