Le Bénin porte en lui la mémoire des Amazones, ces femmes guerrières qui faisaient trembler les royaumes. Aujourd’hui, dans les marchés de Dantokpa, les quartiers de Fidjrossè, Akpakpa, Ganhi ou les rues de Parakou et de Bohicon, une nouvelle bataille se prépare, pacifique mais décisive : celle de la laverie automatique moderne, tenue par des femmes, financée par des femmes, pensée pour libérer des millions de femmes.
Le modèle est d’une simplicité royale. Sept à dix machines, un local stratégique, un forage ou un contrat SONEB, un onduleur et des panneaux solaires pour calmer la SBEE. Investissement initial : trente-cinq à cinquante millions FCFA. Retour sur investissement : onze à quinze mois, même quand le naira fait des siennes à la frontière. Bénéfice net mensuel une fois lancée : deux millions cinq à quatre millions FCFA. Aucun commerce légal accessible sans diplôme ni gros capital n’offre une telle rentabilité au Bénin aujourd’hui.
La demande est déjà là, brûlante et silencieuse. À Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi ou Natitingou, des centaines de milliers de femmes – commerçantes de pagnes, fonctionnaires, mamans d’élèves, étudiantes – passent encore leurs week-ends à frotter des bassins ou à payer des lavandières au noir. Elles sont prêtes à payer mille cinq cents francs le cycle ou quatre-vingt-dix mille francs l’abonnement mensuel illimité si on leur rend dix heures par semaine et des mains qui ne saignent plus.
Ce qui manque, c’est le déclic collectif. Celui qui transformerait les rares laveries actuelles (quelques unités éparpillées, souvent masculines ou mal équipées) en un mouvement national 100 % féminin, financé en grande partie par la diaspora.
Imaginez une plateforme « Amazone Invest 229 » : simple, sur MTN Money ou Moov Money, où chaque Béninois de France, du Nigeria, des États-Unis, du Gabon ou du Congo investirait vingt-cinq mille à cent mille FCFA par mois. En quatorze mois, une laverie complète serait financée et attribuée à une femme du pays – sœur, fille, cousine ou candidate sélectionnée sur dossier. L’investissement serait remboursé en cash-flow, puis les bénéfices partagés ou réinvestis. Avec seulement mille cinq cents contributeurs réguliers (la diaspora béninoise est bien plus large), on ouvrirait cent laveries par an. Avec quatre mille contributeurs, ce serait trois cents. Cotonou pourrait compter quatre mille machines en dix ans, et chaque département son réseau.
L’État n’aurait presque rien à faire, sinon accompagner sans alourdir : exonérer de droits de douane les machines de moins de vingt-cinq kilos, créer un tarif pro « commerce de proximité » réellement appliqué par la SBEE, offrir un crédit d’équipement à taux zéro la première année, labelliser les laveries qui respectent hygiène et emploi féminin. Le reste, les Béninoises le feront seules. Elles l’ont toujours fait.
Car le Bénin n’a jamais eu besoin qu’on lui dise comment se battre. Il a juste besoin qu’on laisse ses femmes transformer la corvée quotidienne en richesse quotidienne. Et quand les premières « Amazones Laverie » fermeront leurs rideaux le soir en sachant qu’elles ont nourri leurs enfants sans courber le dos, le pays entier comprendra que la vraie croissance n’arrive pas seulement par le port de Cotonou ou les champs de coton.
Elle arrive aussi par le parfum de linge propre qui flotte sur Fidjrossè, par le ronronnement des machines qui tournent à plein régime, et par le sourire de celles qui, demain, commanderont leur propre empire grâce à des tambours de lavage.
Il est temps de lancer le mouvement. Le Bénin n’a plus besoin d’attendre un miracle. Il a juste besoin que ses femmes se mettent à laver, proprement, massivement et fièrement. Et ce jour-là, le monde entier se souviendra que les Amazones n’ont jamais disparu… Elles ont simplement changé d’arme : une machine à laver peut faire tomber plus de chaînes qu’un sabre.«




Ce que je lis est un investissement à risques.
Je demande à celles qui ont encore les moyens de ne point se lancer dans cette aventure scrabbleuse qui profitera uniquement aux fournisseurs des machines.
Combien de nos compatriotes ont-ils les moyens pour se payer ce luxe dans un pays où on peine à s’assurer un repas au quotidien.
Quand on se permet de miroiter un bénéfice Net de plus de deux millions mensuel ; c’est le début du commencement de l’arnaque.
Jetez déjà un coup d’œil sur l’investissement initial de départ. Ce n’est pas nos banques frileuses qui y contribueront.
Tout ça est d’une malhonnêteté à n’en point douter. Un début d’escroquerie pour vendre des machines d’occasion
ramassés dans les ventes aux enchères en Occident.
Cherchez l’erreur
Le comble ; on me parle d’Amazones de laveries .
Un flagrant délit de tromperie.
Un marketing opérationnel parfait.
De la poudre de Perlimpinpin.
Cherchez l’erreur