Aux États-Unis, la polémique enfle. En effet, Susie Wiles, directrice de cabinet de Donald Trump aurait tenu des propos particulièrement outranciers à l’encontre du chef de l’État, assurant que celui-ci aurait “la personnalité d’un alcoolique”. Vanity Fair s’est fait l’écho de cette sortie, que la principale intéressée dément.
Plus concrètement, Susie Wiles, qui est une proche parmi les proches de Donald Trump, a accepté de livrer plusieurs entretiens à Vanity Fair, pour évoquer les coulisses du pouvoir. Lors de ces entretiens, elle a distillé ses bons points, tout en critiquant certains individus, donc J.D. Vance, vice-président ou Pam Bondi, ministre de la Justice.
Trump aurait la « personnalité d’un alcoolique »
Mais plus que ces critiques, même limitées, ce sont surtout ses propos à l’égard de Donald Trump qui ont suscité énormément de réactions. Elle aurait assuré que Trump agit avec la conviction qu’il n’y a rien qu’il ne puisse pas faire, ajoutant qu’il aurait la “personnalité d’un alcoolique”. Une comparaison peu flatteuse.
Naturellement, dès la publication du papier, celle-ci a rebondi, affirmant que celui-ci avait été détourné de manière malhonnête, étant désormais “à charge”. La Maison Blanche est également montée au créneau pour la défendre, assurant que personne n’était plus loyal que Susie Wiles.
La Maison Blanche vient à son secours
Si d’autres reconnaissent des désaccords entre les deux, tout le monde s’entend pour dire que la directrice de cabinet est l’une des femmes les plus appréciées et respectées au sein de l’administration américaine. Présentée comme le “cerveau” derrière la réélection de Trump, Wiles a fait ses armes en politique lors de la campagne de Ronald Reagan en 1980.
Elle intégrera l’équipe Trump, en 2016 puis en 2024, donc, pour l’aider à reconquérir la Maison Blanche avec succès. Une victoire que beaucoup lui dédient d’ailleurs, estimant que l’actuel chef de l’État n’y serait pas parvenu sans elle.



