Depuis plusieurs semaines, plusieurs échanges publics entre Donald Trump et des journalistes ont été marqués par des propos dégradants. Lors de conférences de presse, de points médias et d’interactions à bord d’Air Force One, le président américain a utilisé à plusieurs reprises des termes agressifs en réponse à des questions portant sur différents sujets.
Les relations entre Donald Trump et les médias ne datent pas d’aujourd’hui. Au cours de son premier mandat, plusieurs incidents avaient déjà été enregistrés. En novembre 2018, l’accréditation du journaliste Jim Acosta, correspondant de CNN à la Maison-Blanche, avait été temporairement retirée après un échange tendu. Durant la même période, des interactions difficiles avaient également opposé Donald Trump à la journaliste April Ryan, qu’il avait invitée à « sortir » lors d’un point presse. D’autres épisodes avaient impliqué des présentateurs connus, visés par des attaques publiques sur les réseaux sociaux. Cette succession d’événements rappelle que les relations entre Donald Trump et la presse ont souvent été marquées par des tensions, une dynamique qui se prolonge dans les faits recensés ces dernières semaines.
L’incident lié à l’IRM
Interrogé récemment sur une IRM qu’il affirme avoir passée au mois d’octobre, Donald Trump a indiqué que les résultats étaient « parfaits ». Lorsqu’un journaliste lui a demandé quelle partie de son corps avait été examinée, il a répondu qu’il « n’en avait aucune idée ». Cet échange a rapidement pris un ton plus dur et s’est accompagné de remarques agressives adressées à plusieurs reporters présents. L’incident a été largement relayé par les médias américains à travers les transcriptions et les vidéos de l’échange. « Je n’en ai aucune idée. Ce n’était qu’une IRM. Ce n’était pas le cerveau, car j’ai passé un test cognitif et je l’ai réussi haut la main. J’ai eu la note maximale, ce dont vous seriez incapable », a affirmé le magnat de l’immobilier en pointant le journaliste de la chaine CBS News qui l’avait interpellé du doigt précise le Daily Mail.
Invectives adressées à plusieurs journalistes
Plusieurs épisodes ont été observés dans le même laps de temps. Lors d’un échange avec une journaliste de Bloomberg News, Donald Trump l’a qualifiée de « piggy », c’est-à-dire « truie » en français. Dans une autre interaction, il a déclaré à propos de Katie Rogers, journaliste du New York Times, qu’elle était « ugly inside and out », soit « laide à l’intérieur comme à l’extérieur ». Au cours d’un point presse distinct, il a répliqué à une question en demandant à la journaliste qui l’interrogeait : « Êtes-vous stupide ? ». Lors d’autres séquences publiques, il a utilisé des expressions telles que « questions stupides » ou « questions horribles » pour répondre à des correspondants accrédités.
Multiplication d’incidents lors de points presse récents
Dans plusieurs interventions diffusées récemment, Donald Trump a interrompu des journalistes, élevé la voix ou utilisé des qualificatifs dénigrants. Ces échanges ont impliqué des reporters issus de médias variés présents lors des conférences officielles. Les faits ont été documentés à travers les vidéos publiques, les comptes rendus des correspondants et les retranscriptions publiées au cours des dernières semaines.




@Vergès
La « dictature du prolétariat », c’était au siècle dernier.
Non seulement Poutine est élu de manière parfaitement démocratique mais il commence à introduire prgressivement le système de démocratie directe. A la Suisse! Curieusement personne n’en parle dans la presse occidentale
Les président US ont toujours été grossiers et vulgaires mais seulement en privé. Trump estime qu’il peut tout se permettre, c’est une erreur parce que s’il ne respecte personne, personne ne le respectera ! Xi et Poutine l’ont parfaitement compris. Quand Poutine veut balancer une insulte, il envoie Medvedev le faire à sa place !
Bien pensé.
J’avoue
Ce sont des techniques du KGB actuel FSB.
Tout ce que vous racontez ; Donald Trump s’en moque royalement.
Entre lui et Poutine, c’est la nuit et le jour .
Et pourtant on distille partout que Poutine est un dictateur.
Cherchez l’erreur