Cotonou a vibré au rythme de l’afrobeat et des cultures urbaines les 27 et 28 décembre derniers. Pour sa quatrième édition, le festival WeLovEya — devenu en quelques années une référence afro-urbaine sur le continent — a confirmé son statut d’événement majeur du calendrier culturel béninois. Malgré un accès payant, la Place de l’Amazone a été littéralement prise d’assaut par des milliers de festivaliers, venus de tous horizons, transformant l’esplanade emblématique en un véritable cœur battant de la jeunesse africaine.
Né pour célébrer la créativité, la musique et l’énergie de la jeunesse, WeLovEya a tenu sa promesse : offrir une expérience à la fois populaire, fédératrice et ambitieuse. Dès le samedi 27 décembre, la foule compacte témoignait de l’engouement autour du festival. Les différents niveaux de tickets — de 10 000 FCFA à 150 000 FCFA, jusqu’aux espaces ultra-premium estimés à 3 500 000 FCFA — n’ont en rien freiné l’affluence. Bien au contraire, l’événement a démontré qu’un festival payant peut conserver une dimension profondément populaire lorsqu’il parle à son public et propose une offre artistique à la hauteur.
La programmation, qualifiée de XXL par les organisateurs, a réuni une constellation d’artistes internationaux et africains de premier plan. De Gims à Davido, de Wizkid à Burna Boy, en passant par Aya Nakamura, Tiwa Savage, Kaaris, Joé Dwèt Filé, Diamond Platnumz ou encore Didi B, la scène de WeLovEya a enchaîné les performances saluées par un public survolté. Les talents béninois et de la sous-région — Axel Merryl, L’Oiseau Rare, PCEE, Manzor, NZA, Djo le Magicien, Stone Prince ou encore Bobowè — ont également trouvé toute leur place dans cette célébration musicale à grande échelle.
La scénographie et la production, de niveau international, ont renforcé l’impression d’un festival pensé pour rivaliser avec les plus grands rendez-vous du genre. Jeux de lumières, écrans géants et qualité sonore ont contribué à faire de la Place de l’Amazone un espace de communion, mêlant fête, culture et émotions.
Cette édition a également été marquée par la présence remarquée de plusieurs personnalités. Le chef de l’État, Patrice Talon, a créé la surprise en faisant une apparition sur le site du festival, suscitant une vive réaction du public. Le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a lui aussi été aperçu parmi les festivaliers. Clôturé le dimanche 28 décembre, le festival laisse derrière lui l’image d’un événement à la fois ambitieux et accessible, capable de rassembler massivement sans renier ses exigences artistiques.




De 10000 à 150000 fcfa la place en passant par les ultras premiums à 3500000 fcfa .
Ce festival dont l’initiateur est le fils de n’est qu’un rassemblement de ceux qui profitent du système. De la caste.
Sinon que 16 euros ou 20 dollars Canadien le prix moyen est une fortune pour la majorité de nos compatriotes.
Le repas le jour de l’an un parcours du combattant pour de nombreuses familles dans notre pays.
Quand on etale tout ça dans un pays où on peine à s’assurer un repas par jour ; ça pose malheureusement un problème de conscience .
Une autre question, l’espace public servant de lieu de cette manifestation privée à but lucrative a t-il été loué pour la circonstance ??? L’argent versé dans les caisses de l’état ???
Une déclaration au service des impôts pour la collecte de la TVA et de l’impôt ???
Nous ne posons que la bonne question sans remettre en cause le caractère festif , joyeux et décontractant de l’événement pour les nantis de la République.
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