Depuis l’annonce du retrait de l’Afrique du Sud et le vote pour le retrait du Burundi, la course contre la montre a été lancée au niveau de la Cour pénale internationale pour éviter d’autres fuites.
Et pour cause, plusieurs pays occidentaux dont la France et des hauts responsables d’association de lutte pour les droits humains craignent que sur cette lancée d’autres pays emboîtent le pas au Burundi et à l’Afrique du sud. Concernant cette dernière, la France a récemment exprimé sa « préoccupation et son regret face à cette décision (lire ici) ».
La CPI veut sauver les meubles
Mais cette fois-ci, c’est le président de l’Assemblée de la CPI, qui n’est autre que le ministre sénégalais de la justice, Sidiki Kaba, qui a pris la parole pour appeler les Etats au dialogue : « Il faut saisir cette opportunité pour engager un dialogue avec les Etats qui voudraient quitter la CPI. Pour cela, il faut (…) donner une chance au dialogue, à la négociation pour trouver un consensus dynamique »
C’est la première fois que la CPI adopte une position aussi conciliante vis-à-vis des pays africains. Mais la détermination du Burundi et de l’Afrique du Sud vont-elles être ébranlées par cette nouvelle démarche de la Cour internationale?
La grande majorité des africains reprochent à la CPI de ne cibler que le continent noir pendant que d’autres estiment que la Cour est plus que nécessaire pour contenir les velléités autocratiques de certains dirigeants.
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