« Si tout recommencer veut dire une confrontation, nous aurons une confrontation » a lâché le président rwandais ce 10 octobre le président rwandais, Paul Kagamé à Kigali parlant des récents événements en France. Et pour cause, au pays de François Hollande, les juges ont décidé de réouvrir l’enquête sur la mort de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994.
Pour rappel, l’ancien président rwandais avait été tué dans un attentat contre l’avion qui le ramenait au Rwanda après un séjour à l’étranger. Pour Paul Kagamé, cette enquête lancée en France n’a pas lieu d’être puisque, dit-il, « C’est la France qui devrait être à la barre pour répondre devant la justice. »
M. Kagamé veut en fait parler du laxisme des militaires français pourtant présents au Rwanda lors du génocide de 1994. La France était également un soutien important au régime régionaliste de Habyarimana. Laxisme qui avait conduit à la rupture totale des relations diplomatiques entre le Rwanda et la France à la prise de pouvoir de Kagamé (juste à la fin du génocide).
Le Rwanda avait ensuite officiellement changé de langue officielle et amorcé un décollage économique salué par de nombreuses institutions de part le monde. La récente restauration des relations diplomatique semble donc plus que jamais menacée, Kigali affirmant que cette nouvelle enquête vise à destabiliser le président Kagamé.
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