Après le Burundi, l’Afrique du Sud, la Gambie, le Kenya va t-il quitter la Cour pénale internationale? Le gouvernement kenyan par la voix du président Kenyatta a annoncé une « réflexion sérieuse » sur le sujet.
La CPI subit une hémorragie depuis le début de cette année. En cause la « politique intérieure » de l’instance judiciaire accusée de ne s’en prendre qu’aux pays africains et de manquer d’impartialité.
Cette fois-ci, c’est le Kenya dont le président avait été poursuivi puis relaxé par la Cour qui donne de la voix. Le président a exprimé son mécontentement face au fonctionnement de la CPI et a lancé un avertissement :
« Notre expérience avec la CPI démontre un manque flagrant d’impartialité au sein de cette institution. Certains pays se sont retirés, d’autres y ont pensé (…) Nous avons cherché à effectuer les changements qui permettraient à la CPI de respecter la souveraineté nationale, mais ces changements n’ont pas eu lieu. Nous allons dès lors devoir réfléchir sérieusement à notre adhésion » a déclaré Uhuru Kenyatta.
Plus récemment, la Russie avait finalement refusé d’adhérer à la CPI parce qu’elle n’était pas impartiale (lire ici).
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