Kim Jong-un est considéré comme l’un des dirigeants les plus imprévisibles et de ce fait les plus dangereux du monde. Fils d’un dictateur mort au pouvoir, il a conservé les mêmes rhétoriques anti-américaines que son père, et avant lui son grand-père ont toujours porté dans leurs discours. Celui qui a entretenu des relations très houleuses avec le président Barack Obama est en passe de battre ce record avec le nouveau président américain Donald Trump.
La Bombe atomique, pour lui, plus qu’une arme!
Et les dernières démonstrations de force des USA ne semblent pas l’intimider. Bien au contraire, d’après des révélations de la presse française, l’homme fort de la Corée du nord aurait fait évacuer une grande partie de la capitale en prévision d’une attaque américaine. Il s’apprête également à réaliser un nouvel essai nucléaire pour la commémoration de la mort de son grand père. Il faut le dire, le leader « suprême » nord-coréen tient à l’arme nucléaire comme à la prunelle de ses yeux. Il ne compte pas s’en débarrasser parce que selon lui cette arme est nécessaire à sa survie:
« Il parle souvent de Kadhafi et de Saddam Hussein. Il répète : voyez ce qui arrive à ceux qui renoncent à la bombe atomique» confie un journaliste à un quotidien asiatique. D’après sa démonstration, les deux dirigeants seraient sûrement encore en vie si leurs pays avaient détenu la bombe atomique, qui est toujours considérée comme un pouvoir de dissuasion de dernier recours. Il y a un an, la BBC s’interrogeait également sur ce sujet: les morts violentes de Kadhafi et de Saddam Hussein ont-elles poussé le leader nord-coréen à être intransigeant sur la question du nucléaire? Il semble bien que oui. Le monde retient son souffle au fur et à mesure que les navires et sous-marins américains s’approchent de la péninsule coréenne.
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