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La part de vérité du président Ced/Littoral
(Le coordonnateur du 9ème et 10ème arrondissements mis en cause)
A travers une conférence de presse qu’il a donnée hier jeudi au siège de la Commission électorale départementale (Ced) du Littoral, le président Eloi Djitrinou a clarifié la situation de disparition des matériels électoraux sensibles dont des cartes d’électeurs.
Cinquante mille cartes d’électeurs, trois milles listes électorales et vingt cinq bobines de ficelles. Ce sont les composantes du matériel sensible devant servir au vote dans le littoral et qui sont portés disparus. A une conférence de presse donnée hier jeudi 27 mars, Eloi Djitrinou président de la Ced littoral a apporté des clarifications. Il était mu par le souci en sorte que l’intégrité du démembrement de la Cena qu’il dirige ne soit remise en cause du fait du comportement d’un seul individu. Selon lui, aucune raison n’explique pourquoi Didier marc Doubogan, coordonnateur du 9èmme et du 10 ème arrondissements se soit rendu sans son accord au siège de la Céna et ait pris au nom du président ce lot de matériel sensible. Cet incident survenu le lundi 24 mars, date devant marquer la fin des inscriptions sur les listes électorales vient compromettre la crédibilité des opérations de recensement effectuées dans le littoral. Face à une telle situation, M. Djitrinou refuse de garder le silence. Une demande d’explication adressée au coordonnateur en question fait ressortir la réalité selon laquelle ce dernier a déjà procédé à la distribution d’une partie du matériel retiré à la Céna. Alors que dans les prévisions, seul le procès verbal journalier a manqué durant toute l’opération de recensement. Cette réalité, Camille Fagnissè, coordonnateur chargé du budget et du matériel l’a confirmé en précisant que c’est à lui que revenait la charge du retrait d’un quelconque matériel à la Céna. Pour le moment, une plainte est adressé contre Didier Marc Doubogan au près du président de la Céna. Réagissant à ladite plainte, Pascal Todjinou a demandé qu’on lui fasse parvenir la lettre de demande d’explication et la réponse donnée par le mis en cause.
Le flou demeure
Malgré le fait qu’une procédure soit enclenchée pour comprendre le comportement du coordonnateur, à l’heure actuelle personne n’a pu dire avec précision où sont passés les cinquante mille cartes d’électeurs suivies des trois mille listes électorales et des vingt cinq bobines de ficelles. Le flou est également entretenu par rapport à la procédure pouvant conduire à la récupération de cet important lot de matériel sensible.
Ludovic D. Guédénon
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