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(dans certaines régions du pays) Menaces sur les élections du 20 avril prochain
Les populations de certaines régions du pays telles que Cotonou, Porto-novo et environs continuent de subir les séquelles du délestage qui a débuté il y a quelques semaines et qui paralyse les diverses activités dans le pays.
Les coupures intempestives sont monnaie courante dans la ville de Cotonou, de Porto-novo et dans d’autres régions tels que l’ouémé en général et le plateau. Cette situation de délestage doit préoccuper plus le régime du changement et en particulier le ministre chargé de l’énergie électrique. Puisque à cette allure, ces coupures intempestives risquent de porter un coup dur au bon déroulement du scrutin du 20 avril 2008. Surtout que nous sommes théoriquement à moins de trois semaines du scrutin proprement dit et que les coupures répétées de courant électrique s’accentuent. Une menace grave pèse sur ces élections des conseillers communaux et celles des conseillers de quartiers et de villages puisque, si la situation perdure, on risque d’assister à des coupures lors du vote et même pendant le dépouillement et bienvenue la fraude. Ces coupures intempestives ont-elle été programmées exprès? Serait-il un piège pour les organisateurs de ces élections? Qu’est-ce qui est à la base de cette situation? Le ministre Sacca Lafia doit monter au créneau pour éclairer l’opinion publique sur les causes réelles de ce délestage. Pourquoi le gouvernement se plonge t- il dans ce profond mutisme alors que l’enjeu de ces élections est de taille? A en croire des sources proches du ministère de l’énergie électrique, des groupes auraient été commandés pour remédier à la situation. Durant combien de temps ces groupes seront-ils prêt à être installés alors que le temps presse? Dans tous les cas, pour éviter des désagréments lors du scrutin, la commission électorale nationale autonome (Cena) doit aussi prendre ses responsabilités et ne pas attendre le dernier moment pour monter au créneau. De fortes pressions doivent être faites sur le gouvernement afin d’éviter le pire.
Ismail Kèko
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