Coutumes et religions

  {ic_doc}{/ic_doc}Deux obstacles majeurs pour l’ascension des femmes

Des facteurs religieux et certaines exigences traditionnelles constituent, entre autres, des causes majeures qui bloquent l’ascension politique des femmes en Afrique et particulièrement au Bénin.

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Selon l’Unicef, certaines communautés évoquent la religion ou la tradition pour limiter la participation politique des femmes. On fait également référence à la coutume qui interdit aux femmes de s’intéresser non seulement à la politique mais aussi de se positionner dans les sphères publiques de décision ou de représentation. A cet effet, la femme hésite à prendre la parole en public, en particulier dans les sociétés rurales .Bien que le monde évolue et qu’aujourd’hui les femmes changent de comportement, notamment en milieu urbain, la volonté manifeste des femmes n’est entièrement totale .Elle est encore timide compte tenu de tous ces aspects sociaux qui en réalité, les aliènent. La preuve, la femme béninoise qui s’adonne corps et âme aux activités politiques est taxée de tous les noms : femmes sans mari, libre, immorale etc. en conséquence, elles sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser aux postes politiques et autres fonctions d’obédience publique Par ailleurs, les exigences traditionnelles sur le rôle de la femme, circonscrivent souvent cette dernière à la sphère domestique et sur son statut par rapport à l’homme (obéissance et soumission). Toutes choses qui inhibent non seulement la volonté des femmes de prendre la parole en public mais aussi entretiennent aussi une résistance sociale à leur engagement politique. Les femmes qui s’engagent politiquement sont ainsi dévalorisées selon le schéma traditionnel .Le consentement du mari est déterminent alors que celui de la femme ne l’est pas. Il y a aussi, la violence qui caractérise la vie politique dans certains pays et plus généralement la perception des femmes qui pensent que la politique est un jeu sale et violent, ce qui inhibe leur désir de s’engager dans des actions publiques.

 

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Esther Badou

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