Face à des clients du Padme..

{ic_doc}{/ic_doc}Mme Sidi promet l'ouverture des portes de l'institution dès ce jour

Dans la dynamique d’une bonne compréhension de l’affaire Padme par les différents acteurs, le ministre en, charge des microfinances en présence du secrétaire général du gouvernement a tenu samedi dans la cour de la Sogema, une rencontre avec des clients de l’institution. « (…) Le lundi, donc ce jour, les portes du Padme vont s’ouvrir… » C’est une promesse ferme faite samedi à des clients de l’institution par le ministre en charge des microfinances, Mme Sakinatou Alpha Orou Sidi assistée pour la circonstance du secrétaire général du gouvernement, Victor Topanou. C’était à l’occasion d’une rencontre d’échanges et d’explications qu’elle a initiée à l’intention des marchands des marchés autonomes de Cotonou dans la cour de la Sogema. Clients pour la plupart du Padme dont ils ont souvent bénéficié des prestations, les marchands réunis samedi ont eu droit aux explications du gouvernement relatives aux actes successifs pris suite aux constats par des vérificateurs de la mauvaise gestion du Padme. « Ce n’est pas parce que nous voulons taquiner Azocli que nous sommes allés contrôler sa gestion… », a précisé Mme Sidi après avoir rappelé la genèse de l’institution, les origines de la décision du contrôle et les différents textes de loi soutenant les actes ainsi pris. Après son exposé introduit par le directeur général de la Sogema, Joseph Tamègnon, les hôtes du ministre des microfinances ont surtout été préoccupés par la reouverture des portes du Padme afin qu’ils puissent mener régulièrement leurs opérations au nombre desquels le remboursement des crédits en cours. Sensible à cette requête qu’elle a trouvée légitime, Mme Sidi a promis avec force et conviction, l’ouverture des portes de l’institution dès ce jour. Pour elle, le mouvement de grève illimitée déclenchée par les travailleurs du Padme ne saurait continuer de causer des préjudices aux clients et autres acteurs de l’institution d’où la nécessité pour le gouvernement de prendre enfin ses responsabilités. 

Ludovic D. Guédénon