Grande messe de théâtre

{ic_doc}{/ic_doc}Les principales villes du Bénin aux rythmes…

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… et aux sons du Fitheb

 

Les coups symboliques de gong de lancement des différentes activités prévues pour la neuvième édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) ont été donnés par le ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme, Soumanou Toléba lors de la cérémonie officielle d'ouverture qui s'est tenue au palais des congrès le dimanche 23 mars dernier en présence des festivaliers, d'autorités et d'Hommes de la culture béninoise, africaine et du monde en général.

 

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Orden Alladatin, Appolinaire Agbazahou, Grâce Lawani, le ministre de la décentralisation Issa Démolé Moko, tous main dans la main et autour du ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme, Soumanou Toléba. Avec la baguette de bois se trouvant dans sa main, le ministre tape trois fois successive le gong qui se trouve en face de lui. Le public applaudit. Il applaudit les trois sons de gong qui lèvent le rideau sur cet évènement culturel d'envergure internationale, la grande fête internationale de théâtre du Bénin. "Vive le Fitheb" est leur cri. Ainsi est ouverte la neuvième édition du Fitheb.

Avant le geste symbolique de lancement, le ministre de la culture n'a pas hésité à avouer à travers son discours la reconnaissance de la culture en tant que pilier de l'émergence des nations. "Elle est le lieu de tout les enjeux du pays." C'est ce qui explique, insiste-t-il, l'attention particulière qu'accordent l'actuel gouvernement et le département ministériel dont il a la charge. Une telle volonté se traduise, entre autres, par les apports financiers. Le président du Conseil d'administration du Fitheb, tout en saluant le soutien budgétaire du gouvernement béninois, souhaite que le processus de décaissement soit "dilué". Il est appuyé par le directeur dudit festival, Orden Alladatin qui soutient que le théâtre ne doit pas être financé comme l'on finance les ordinateurs. Pour ce dernier, la réussite de la présente édition est un pari à gagner. Il interpelle à cet effet les pouvoirs béninois sur l'avenir du Fitheb. Un festival qui se veut être un lieu de créativité et d'excellence; une vitrine privilégiée de ce qui se fait de mieux sur le continent en matière de théâtre.

Le Fitheb est, en effet, un rendez-vous important pour les programmateurs, les diffuseurs et les professionnels du théâtre et des Arts vivants africains et du monde. A l'instar des éditions précédentes, fifheb 2008 est festive et populaire. Pour cette année, les participants sont venus de la Belgique, du Brésil, du Burkina-Faso, du Cameroun, du Canada, du Congo Brazzaville, de la Côte-d'Ivoire, de la France, du Maroc, de la RD Congo, de la Suisse, du Togo et évidemment du Bénin, pour célébrer le théâtre et ses alliés dont la danse, la musique, les Arts plastiques. Ils donneront une vingtaine de spectacles à travers les principales villes du Bénin notamment Cotonou, Porto-novo, Ouidah, Abomey, et Parakou. Outre les scènes, le programme a aussi prévu des séances de rencontre professionnelles, une foire artisanale. Ledit programme ouvert le vendredi 21 mars dernier prendra fin dimanche prochain.

Blaise Ahouansè

 

 

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