Mise en valeur de la parcelle..

{ic_doc}{/ic_doc}«E» du lot n°3263 d’Ahogbohouè

Plusieurs ménages privés de cour et d’oxygène.

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La mise en valeur de la parcelle «E» de lot n°3263 d’Ahogbohouè à Cotonou prépare la vie dure à plusieurs ménages résidant sur la parcelle qui jouxte celle-ci qui seront bientôt privés d’air et de cour.

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Annulé par un arrêté municipal de la ville de Cotonou, l’acte de vente de la parcelle «E» du lot n°3263 d’Ahogbohouè est reconnu par le tribunal de première instance de Cotonou qui autorise son acquéreur à y construire. Ainsi celui-ci poursuit les travaux de construction d’un bâtiment de plusieurs niveaux interrompus entre temps par les services de la ville. Du coup, plusieurs ménages déjà installés depuis des années sur la parcelle qui jouxte sont menacés de disparition de leur petite cour. Aussi risquent-ils de ne plus recevoir d’air dans leur maison. En prévision de cette situation, le propriétaire de la parcelle concernée, avait entrepris des démarches en vue de l’acquisition de la parcelle, objet aujourd’hui de dispute. Il s’agissait, affirme M. Lucien Sognongbodo « d’une chute entre ma parcelle et celle de mon voisin immédiat dont j’ai demandé et obtenu l’accord pour son acquisition en vue de préserver nos deux maisons contre un éventuel risque d’obstruction ». Mais malheureusement, semble-t-il, alors qu’il tenait à la régularité de l’opération d’acquisition, un autre acquéreur a réussi à convaincre les présumés propriétaires du domaine qui le lui ont cédé. Toutes ses tentatives pour la préservation du droit de ses voisins et lui à une cour et de recevoir de l’air sont jusqu’ici restées vaines. Mais les responsables de la ville de Cotonou continuent, nous ont-ils confié samedi dernier de se battre devant les juridictions compétentes pour faire dire le droit. Le droit dans cette affaire selon eux est l’annulation de l’acte de cession de cette chute et l’abandon des travaux de construction en cours. Ils restent ainsi attachés au contenu de l’arrêté municipal n°2007/034/Mcot/sg/Dsef/Dsf/Sad du 12 avril 2007 qui dispose respectivement en ses articles 1er et 2 ce qui suit : « sont déclarés nuls et de nul effet pour fraude à al loi, les actes domaniaux ci-après :

-la convention de vente de parcelle n°0519/Mcot/Sg/Sga/Sad/2005 du 02 Août 2005 ;

-le certificat de mutation n°062/06/Mcot/Sg/Dsef/Dsf/Sad du 15 juin 2006

-le certificat d’appartenance n°067/06/Mcot/Sg/Dsef/Dsf/Sad de juin 2006

-l’attestation de recasement n°091/06/Mcot/Sg/Dsef/Dsf/Sad du 15 juin 2006 ;

est retiré pour annulation des pièces constitutives du dossier de demande de permis d’habiter, le permis d’habiter n°08/233/Mcot/Sg/Dsef/Dsf/Sad du 28 juin 2006 au nom de (…) ».

Ludovic D. Guédénon

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