Satisfaction des exigences..

{ic_doc}{/ic_doc} Le ministre Vicentia Boco entretient du flou

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L e ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique entretient du flou autour de la satisfaction des revendications des enseignants de l’université. Car répliquait elle : « Je rendrai compte de vos revendications au chef de l’Etat et au gouvernement ». Cette réponse donnée à la motion de protestation des syndicats des enseignants du supérieur au terme d’une marche suivie de sit-in le jeudi dernier dans la cour du ministère de l’enseignement supérieur à Cotonou donne l’impression qu’elle n’a jamais été informée et le gouvernement non plus de ces vieilles revendications des universitaires. Or, à une date récente à la rencontre tenue avec le cabinet ministériel, l’équipe rectorale et les trois syndicats le Snes, le Synhub et le Synares, la ministre aurait fait beaucoup de promesses qui ont même suscité l’admiration des syndicalistes présents à la rencontre. Selon le rapport de la séance présenté à l’assemblée générale des syndicats du supérieur le 20 Février 2008, le ministre Vicentia Boco aurait promis de payer les primes revendiquées sur fond propre du ministère, construire deux paillotes de 200 places chacune en urgence par le ministère et s’agissant des primes statutaires acquises aux professeurs de rang magistral ;

le ministre aurait promis de s’en charger personnellement compte tenu de leur caractère particulier. Les exigences de la motion constituent toutes de vieilles revendications dont le ministre de même que le gouvernement étaient bien avertis. Le ministre aurait été claire de présenter ce jour aux marcheurs l’étape qu’elle a atteint dans la recherche de solutions aux problèmes à elle posés. Elle aurait tout au moins expliqué ce qu’il en est des promesses que précédemment elle a fait aux syndicats.

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Sa réponse du moins à la motion des marcheurs ne prouve pas qu’il s’agit d’un dossier dont elle a bien connaissance d’une part ou justifie d’un certains mépris soit un désintéressement de la part de l’autorité envers le dossier d’autre part.

Mépris ou rien

Alphonse da Silva ; secrétaire général du syndicat national de l’enseignement supérieur (Snes) a exprimé ses indignations : « Ce sont de faux promesses que le ministre nous a fait ». Hélas, c’est deux semaines plus tôt que les universitaires se sont rendus compte que c’était en réalité des promesses sans lendemain.

Rappelons que c’est depuis, plus d’un mois sous la direction conjointe des syndicats les enseignants de l’université d’Abomey Calavi sont engagés dans un mouvement unitaire de grève pour dire halte aux mauvaises conditions de travail et d’étude. Les enseignants réunis dans ces trois syndicats dénoncent surtout les conditions humiliantes de travail et de vie faites à l’universitaire béninois. A l’allure où vont les choses on est tenté de croire que autorité ministérielle et gouvernementale manifestent de peu de considération aux problèmes des universitaires. Une raison est que après la longue grève qu’ils ont exécuté, il y a eu trop peu d’acquis.

Ils exigent la célérité dans la satisfaction de leurs revendications

 

Marius Kpogue

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