Utilisation présumée malveillante…

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Nécessité pour Mme Yayi de réorienter ses actions

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Au-delà du communiqué diffusé ces jours-ci par son cabinet contre l’utilisation présumée de son nom pour des tentatives d’extorsion de fonds, le moment semble être pour Mme Chantal Yayi de donner enfin un visage clair à sa mission aux côtés du chef de l’Etat.

Après bientôt vingt quatre (24) mois d’exercice du pouvoir exécutif par son époux, Mme Chantal Yayi peine visiblement encore à trouver la marque de sa mission de première dame. Partagée entre le parrainage de diverses activités, la politique et les œuvres sociales, l’actuelle première dame du Bénin serait devenue un fond de commerce qu’exploiteraient certaines personnes pour extorquer des fonds à des tiers. Ce que dénonce depuis quelques jours un communiqué du cabinet de la première diffusé sur les chaînes de radio et télévisions et dans les colonnes des journaux béninois. A en croire donc ce communiqué, les présumés auteurs de ces actes présumés d’escroquerie auraient déjà fait beaucoup de victimes aussi bien au sein des cadres de l’administration publique que dans le rang des animateurs de la vie politique et jugés proches du régime. A travers donc ledit communiqué, le cabinet de la première dame dit croire devoir mettre en garde l’opinion contre lesdits actes et se désoler de décliner toute responsabilité. C’est une mesure certes dissuasive mais il est à souhaiter que la première dame et son cabinet envisagent au plus tôt les réformes nécessaires en vue de donner une orientation claire à sa mission. Ceci est d’autant plus indispensable qu’à force d’accepter de sponsoriser ou de parrainer n’importe quelle activité même quand elle est initiée par de prétendus pasteurs, la première dame ne saurait se mettre véritablement à l’abri de l’exploitation malveillante de son nom. De l’un des deux models des deux ex premières dames qui respectivement ont choisi, la première de créer et d’animer un parti politique et une association caritative puis la seconde qui a plutôt préféré de rester fonctionnaire de l’Etat, Mme Yayi doit maintenant choisir. Son choix se trouve peut-être dans les œuvres caritatives avec la création d’une Organisation non gouvernementale (Ong) dénommée « Association Adjalala horizons d’espoirs » lancée il y a près d’un an mais faudrait-il qu’elle y inscrive prioritairement désormais ses actions.

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Ludovic D. Guédénon  

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