La marque du respect des textes de la confédération
La 24ème session ordinaire du conseil de la confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) s’est tenue hier à la direction générale de la Sonacop à Cotonou. Le Conseil confédéral est l’Instance supérieure de décision entre deux congrès. A cet effet, le secrétaire général de la Csa-Bénin confie que la convocation du présent conseil répond à son souci constant de respecter scrupuleusement les textes fondamentaux qui régissent la vie de la confédération dont il est le premier responsable.
pour examen et adoption, le budget prévisionnel de l’année 2008 en vue de doter notre organisation des moyens nécessaires devant lui permettre d’accomplir diligemment ses missions » a indiqué le Sg de la Csa. Ces contrôles, des
actions du Bureau Exécutif National exigés par nos textes, poursuit-il ; permettent aux conseillers d’exercer la plénitude de leurs prérogatives qui traduisent non seulement l’expression de la démocratie syndicale à la base, mais aussi la gestion transparente des affaires syndicales.
Au cours de la cérémonie inaugurale de la session, Dieudonné Lokossou s’est prononcé sur l’actualité politique : « Au moment où s’ouvrent nos assises, il n’est un secret pour personne que, depuis un certain temps, notre pays le Bénin, traverse une crise socio-politique marquée par des grèves de revendications organisées par des syndicats dans certains secteurs sensibles telles que l’éducation, la santé, les communications, le commerce, la culture, les affaires étrangères... pour ne citer que ceux-là. Toutes ces grèves perlées que soutient par devoir de solidarité notre Confédération se déroulent souvent avec l’indifférence totale ou l’absence d’une prompte réaction des autorités de tutelle qui attendent toujours l’intervention personnelle du Chef de l’Etat dans le cadre du règlement des conflits sociaux ». Il s’agit là continue-t-il d’une très mauvaise manière de régler les questions sociales. Il a par ailleurs cité en exemple les négociations Gouvernement - Centrales syndicales, qui depuis l’avènement du régime du changement ne font que piétiner et sont rarement concrétisées par la signature de protocoles d’accord entre les parties tels que exigés par les textes légaux de la République. Pour illustrer ses propos, il fait savoir que les négociations entamées par le Gouvernement en Septembre 2007 avec les Confédérations ne sont pas à ce jour clôturées. Et Lokossou s’est interrogé sur quand celles de l’année 2008 seront ouvertes.