Dans la présentation faite , il ressort que le rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 comporte plusieurs messages principaux dont la prise de conscience des changements climatiques, la considération des conséquences du changement climatique sur le développement humain ainsi que la lutte contre l’apartheid de l’adaptation. Le rapport dégage clairement la responsabilité des pays industrialisés dans le changement climatique et la souffrance des pays pauvres qui subissent davantage les conséquences, et demande aux pays riche d’aider les populations pauvres dans leurs efforts d’adaptation. Le choix de la question de changement climatique par les Nations Unies permet, en effet, de prendre conscience des enjeux de la question et d’avoir une bonne visibilité des actions de lutte contre le changement climatique. La lutte contre le changement climatique est un « impératif de développement » et nécessite « une alliance mondiale, une coopération internationale et une combinaison d’efforts des pays riches et des pays pauvres ». Il convient de préciser que le changement climatique se manifeste par la perturbation du climat par la faute de l’homme. Il se caractérise par l’augmentation de la température, les fortes précipitations qui engendrent des inondations, la sécheresse, entre autres. En matière de développement humain, ce phénomène a un impact assez important sur l’agriculture ainsi que sur toutes les actions de lutte contre la pauvreté. Ce rapport traite par ailleurs des thèmes variés tels que : le défi climatique du XXIè siècle ; les chocs climatiques : risques et vulnérabilité dans un monde marqué par l’inégalité ; éviter un changement climatique dangereux : stratégies d’atténuation…
Dans une contribution spéciale à ce rapport, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon soutient que la bataille contre le changement climatique peut être gagné ensemble. Mais c’est une lutte qui nécessite une action sur deux fronts, à le croire. Premièrement, le monde doit impérativement entreprendre une action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les pays industrialisés, martèle-t-il, ont l’obligation de procéder à des réductions plus fortes des émissions. Il estime également que les pays en voie de développement doivent également s’engager davantage dans le même combat ; et qu’il faudra pour ce faire, établir des incitations à la limitation de leurs émissions tout en garantissant leur croissance économique et les efforts visant à éradiquer la pauvreté. L’adaptation, selon Ban Ki-moon est la seconde nécessité mondiale. Le monde souligne-t-il, a besoin d’une impulsion décisive afin de créer de nouvelles technologies luttant contre le changement climatique , de rendre les technologies des énergies renouvelables viables du point de vue économique et de promouvoir une diffusion technologique rapide .
Christian Tchanou
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