A trois jours de la journée internationale des musées

/food/iculture.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le directeur du patrimoine culturel présente un bilan de l’année écoulée
En prélude à la journée internationale des musées qui sera célébrée le 18 mai prochain sous le thème «Musées: agents du changement social et du développement», le directeur du patrimoine culturel Nicolas Ago était hier jeudi 15 mai 2008 face à la presse béninoise dans le but de lui faire part de l’évolution des défis évoqués il y a un an et qui sont relatifs au patrimoine culturel.

Du 18 mai 2007 à ce jour, la direction du patrimoine culturel s’est engagée dans la résolution d’un certains nombre de problèmes qui entravent, entre autres, la conservation et mise en valeur réelle du patrimoine culturel béninois. Ces problèmes sont en particulier ceux évoqués par des autorités culturelles et la population béninoise en générale lors de la dernière édition de la journée internationale des musées. Dans cette lutte, la Direction du patrimoine culturel (Dpc) a connu des «avancées décisives pour l’avenir du patrimoine culturel». Lesquelles ont été présentées hier aux hommes des médias par le premier responsable de la dite structure Nicolas Ago. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donnée au siège de la direction à Cotonou.
Le bilan exposé est constitué de plusieurs points dont l’adoption de lois par l’Assemblée nationale et leur vulgarisation par la Dpc, l’aménagement et/ou la construction de plusieurs sites et palais royaux. A propos des lois, Nicolas Ago a énuméré la loi portant autorisation de ratification par le Bénin, de la convention de 2005 sur la protection et la promotion des expressions culturelles; la loi 2007-20 du 17 aoùt 2007 portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine national à caractère culturel en République du Bénin. Il a également fais cas de l’envoie à l’Assemblée nationale d’un dossier sur l’ensemble des conventions de l’Unesco que le Bénin n’a encore ratifiées. Quant aux travaux, on peut citer pêle-mêle le parc archéologique d’Agongointo à Bohicon, la stèle à la mémoire de Kaba à Natitingou, les sites liés à la résistance de Kaba et Bio Guéra, etc.
Il est à signaler que le directeur du patrimoine culturel béninois était en juin dernier à Christchurch en Nouvelle Zélande où il a participé au retrait des palais royaux d’Abomey de la liste du patrimoine en péril. Aussi, sa direction a-t-il lancé le dossier d’inscription des Tatas bêtamaribè sur la liste du patrimoine mondial. 
Blaise Ahouansè

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