Après dix ans de lutte dans l’opposition

/food/houedjissin.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Yayi satisfait aux revendications de Maxime Houédjissin
D’abord membre influent du parti la Renaissance du Bénin (Rb) puis président fondateur du Parti républicain (Pr), l’ancien premier questeur de l’Assemblée  nationale sous la troisième législature, Maxime Houédjissin a lutté pendant dix dans l’opposition pour des besoins auxquels l’actuel régime, celui du président Boni Yayi a satisfait totalement selon ses propres témoignages en moins de deux ans d’exercice du pouvoir exécutif.

« (…) Je n’ai plus de munitions pour combattre le  président Boni Yayi. A partir de ce moment, il ne me reste qu’à me rendre, l’accompagner et le soutenir… » Ainsi s’est exprimé hier dimanche, le président du Parti républicain (Pr), Maxime Houédjissin, ancien questeur de l’Assemblée nationale à la troisième mandature sous l’égide du parti la Renaissance du Bénin dont il était encore un membre influent.  Ce désarmement seulement vingt quatre (24) mois après l’avènement du régime du changement, a expliqué M. Houédjissin donc hier sur l’émission «Zone franche» de la télévision Canal 3 Bénin, a plusieurs fondements dont les deux principaux sont la satisfaction de revendications pour lesquelles il a milité dans l’opposition pendant dix (10) ans puis le devoir pour lui de s’intégrer au changement qu’il a toujours souhaité avoir à la tête du Bénin. Au titre des revendications satisfaites, M. Houédjissin cite entre autres, l’augmentation du budget général de l’Etat qui est passé en deux exercices,  de six cent milliards (600.000.000.000) à mille milliards (1.000.000.000.000) de francs cfa grâce, a-t-il indiqué aux nouveaux efforts de lutte contre la corruption. Ce phénomène « faisait perdre à l’Etat béninois environ deux cent milliards (200.000.000.000) de francs cfa à chaque exercice budgétaire ». Il s’est surtout souvenu au cours de l’émission des efforts remarquables et inégalables consentis par le gouvernement du changement dans le développement de sa chère ville natale, Abomey. Il s’agit, a-t-il rappelé de la décision prise et exécutée par le gouvernement d’honorer la ville d’Abomey par la commémoration du 47 ième anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale ; du décaissement d’un montant de cinq cent millions (500.000.000) pour couvrir les charges d’études des travaux de réhabilitation de la citée des Houégbadjavi ; le vote dans le budget général de l’Etat exercice 2007 d’un montant de quatre milliards avec la promesse de procéder ainsi chaque année pour la réalisation effective des travaux puis la signature récente d’un accord de financement entre le gouvernement et la Banque ouest africaine de développement (Boad) toujours dans le cadre de la réhabilitation de la ville d’Abomey.

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Houédjissin, élu conseiller sans les « autres »
Au terme des élections municipales, communales et locales du 20 avril dernier, M. Houédjissin est en passe d’être élu conseiller à Abomey sans « les autres » s’est-il réjoui pensant sans doute à ses anciens partenaires politiques. Il est donc élu sur la liste Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) en dépit des intrigues et nombreuses difficultés qui ont émaillé la campagne électorale et le vote lui-même. « Difficilement nous avons fait campagne, témoigne-t-il avec le logo Fcbe car les gens ont ramené les histoires des temps des anciens rois, Dakodonou, Houégbadja insinuant parfois des faits régionalistes ». Aussi, M. Houédjissin regrette que la campagne n’ait pas pu se faire sur « les dépenses et les réalisations de la mairie mais plutôt sur la personne du président de la République contre qui tous les discours étaient orientés ».  Cependant, le candidat Fcbe qu’il était reconnaît des insuffisances dans le fonctionnement de la machine cauris. Il s’agit à l’en croire du retard mis dans les positionnements et de l’absence d’une stratégie commune et efficace contre les techniques de fraude qu’auraient déployées certains de leurs adversaires. Il préconise  alors qu’il soit envisagé la transformation de ce regroupement en parti politique régulier.

Ludovic D. Guédénon

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