Assemblée nationale

/food/soglo1.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> /food/gbadamassi.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />La majorité change de camp, risque de défection au G4

A peine la majorité parlementaire a changé de camp que déjà des difficultés se posent à sa cohésion. Révélée au grand jour vendredi dernier par le rejet par 47 voix contre et 36 pour, la toute nouvelle majorité parlementaire composée des députés Prd, Add, Force clé et G13 éprouve déjà des difficultés à se maintenir.

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Ainsi, il a fallu l’intervention personnelle du président du Madep, Séfou Fagbohoun pour accepter à deux de ses députés la consigne de vote commune au groupe. Malgré ce retour au respect de la consigne de vote, le député du Madep, François Abiola a ouvertement dit dans son explication de vote qu’il a été contraint par ses collègues pour voter contre le rapport du président de l’Assemblée nationale. Ce comportement est plus qu’un désaveu à la nouvelle majorité qui venait à peine de livrer son premier combat. Aussi s’est-il trouvé un député de la nouvelle majorité pour porter le nombre des partisans du président Mathurin Nago à trente-six (36) au lieu des trente-cinq (35) régulièrement élus sur la liste Fcbe au terme des législatives de mars 2007. Tout ceci augure d’une existence difficile à la nouvelle majorité.

Le G13 tombe-t-il dans la complaisance ?
Ils sont de moins en moins  incisifs et percutants constatent certains citoyens et observateurs jusque là très fascinés par le combat. Il s’agit des députés du G13 perçus à tort ou à raison depuis décembre 2007 comme de jeunes courageux ayant à cœur la construction d’un Etat de droit au Bénin. Mais ils commencent à inspirer des craintes quant à un probable ralliement au camp de la majorité au pouvoir. Ces craintes qui s’emparent de certains de leurs admirateurs proviennent aussi bien du discours qu’ils tiennent désormais que de l’assurance qu’affichent certaines figures du camp présidentiel sur la facilité à obtenir leur retour à la case de départ. Pour beaucoup, il suffit de revivre les explications de vote à l’issue du rejet du rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale pur comprendre. Mais d’autres plus optimistes mettent plutôt ce « dégel » sur le compte d’une stratégie de combat politique et espèrent que l’intérêt national saura toujours passer avant les intérêts particuliers. 

Ludovic D. Guédénon

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