Brouille au sein de la coordination Fcbe de Porto-Novo

 Depuis quelques jours, c’est le tour de Me Djamiou Adébo, précédemment tête de liste Fcbe dans le premier arrondissement de Porto-novo et président du Msup, de montrer son mécontentement aux responsables de la coordination Fcbe. En effet, ce dernier, après tout ce qui se passe au sein de cette famille de la mouvance à Porto-novo caractérisé par la naissance de plusieurs clans dont certains membres de cette coordination en réclament la paternité, a décidé de retirer purement et simplement les clés de ses locaux qu’il avait attribués pour servir de siège de campagne à la Fcbe de Porto-novo. Me Djamiou Adébo a adressé alors une correspondance à tous les responsables de la coordination Fcbe de Porto-novo et les leaders ayant participé à la bataille pour les élections du 20 avril dernier qu’il se retire de la Fcbe. Toutefois, il précise dans sa correspondance qu’il ne participerait plus aux prochaines élections sous la bannière de la Fcbe mais que son parti le Msup soutient toujours les actions du chef de l’Etat. Pour quelles raisons Me Djamiou Adébo est allé jusqu’à ce point? Serait-il déçu des comportements du coordonnateur de la Fcbe de Porto-novo Latif Latoundji et sa bande? Les dernières informations recueillies des milieux de la Fcbe attribuent cet acte du président du Msup à un mécontentement qui ne dit pas son nom à cause des clivages qui s’observent au sein de la coordination Fcbe de Porto-novo. La mauvaise gestion des ressources faite par les responsables de la coordination et autant d’autres choses qui ont conduit à cette défection de la tête de liste Fcbe dans le premier arrondissement de Porto-novo. Il faut préciser qu’un ultimatum leur aurait été donné, c’est à dire jusqu’à la fin de ce mois de mai pour déguerpir des locaux. C’est la preuve palpable que le malaise persiste dans le rang de la Fcbe de Porto-novo qui n’a pas fini d’enregistrer des démissions.

Encadré

Les preuves qui confortent le président Ataou Soufiano

Suite à la débâcle de la liste fcbe dans la ville de Porto-novo, les membres de la coordination de la fcbe se rejettent mutuellement déjà le tort. Les dernières injonction du chef de l’etat après la rencontre bilan tenue il y a quelques jours à Cotonou aurait permis de constater certaines défaillances liées au manque de cohésion et à des querelles inutiles au sein de la coordination fcbe de Porto-novo et qui ont émaillé tout le processus électoral. Aujourd’hui les résultats sont là probants puisque les sièges qui ont été gagnés par la fcbe à Porto-novo émaneraient surtout des efforts du président de la Ccib Ataou Soufiano et aussi du candidat Me djamiou Adébo lors de la campagne électorale pour les élections communales et locales. Néanmoins, depuis l’annonce de quelques tendances qui donneraient gagnant quelques sièges à la Fcbe à Porto-novo, la coordination tire déjà le drap de son côté et certains responsables de cette coordination affirment même dans la presse que c’est seulement leur effort qui aurait triomphé au moment où les vrais artisans de cette victoire ne font pas de tapage et ne passent même pas une phrase de communiqué dans la presse. Puisque des membres de la coordination fcbe de Porto-novo crient depuis quelques temps à l’acharnement afin de distraire leur entourage et dissiper les soupçons qui pèseraient sur eux de la part du chef de l’Etat. Même les élections passées ont enregistré de bons scores qui avaient permis d’élire en son temps des députés de la majorité présidentielle tels Albert Tévoédjrè à la première législature, Joseph Gnonlonfoun à la deuxième législature, Mounirou Omichessan à la troisième législature. Mais pour les membres de la coordination fcbe de Porto-novo c’est comme si c’est à l’avènement de la liste Fcbe dans la capitale que de tels suffrages sont enregistrés. Alors pourquoi montrer au chef de l’Etat et à son entourage que la coordination fcbe de Porto-novo fait des merveilles au moment où  elle s’arroge les prérogatives des autres ténors qui n’ont pas été même candidats sur la liste mais qui oeuvrent beaucoup dans l’ombre pour rendre visible les actions du chef de l’Etat à Porto-Novo.

Ismail Kèko