C’est le match de notre qualification que nous jouons à Luanda. ». Il a déclaré que le match de l’Angola ne sera pas dans le même registre que celui du Mali. La solidarité défensive, l’efficacité du bloc-équipe, le collectif et le respect des consignes de l’entraîneur sont selon Wabi Gomez les atouts des Ecureuils. Il affirme avoir qu’on respect l’ équipe angolaise qui est en place « depuis longtemps et travaille dans la sérénité et il n’y a pas de petits problèmes comme c’est le cas autour de notre sélection actuellement ». Il a par ailleurs reconnu que le match sera difficile pour les Béninois. Il a invité que « chacun se surpasse pour qu’ensemble en toute franchise » ils se regardent « dans les yeux pour dire ce qui va aider les jeunes gens à obtenir une bonne performance à Luanda. ». Il a demandé que « ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre » les laissent travailler.
Quant à Damien Chrysostome, tirant leçon du championnat dans lequel il évolue en Italie ,il a suggéré que pour le match de dimanche prochain qu’ « il faut avoir un bloc derrière le ballon à chaque instant, c’est-à-dire qu’il faut que la majorité de l’équipe soit en face du porteur de ballon de l’équipe adverse. Avec un bon bloc défensif et des joueurs rapides et capables de faire des passes aveugles en attaque, le type Sessègnon ou Razack, on peut faire mal, comme on l’a fait en Sierra Leone. Il faut rester derrière et savoir souffrir pendant 100 minutes parce que c’est notre devoir en Angola.». Pour décrocher la qualification il a affirmé : « Tout passe par le premier match. Si on voit bien le groupe, l’Angola se préoccupe plus de la coupe du monde. Si nous de notre côté nous y mettons du sérieux comme c’est le cas depuis 3 jours, nous pouvons nous en sortir. Un résultat est très important en Angola. Le reste, c’est un championnat. Peu à peu, on va faire un bon championnat comme ça se doit et accrocher la première place. Même si ce n’était pas le cas, je crois qu’il faut avoir un maximum de points pour être parmi les meilleurs deuxièmes. Avec notre expérience, ce sera chose faite ». Agnidé Moustapha de son côté part confiant quant à l’ issu du résultat de dimanche prochain car il « pense que dans un match à l’extérieur, la première des règles c’est de ne pas encaisser de but. Ensuite, il faut rester compact et concentré. Enfin, un match de foot reste ce qu’il est, avec des possibilités de s’offrir des occasions. On essayer de ramener au minimum un point » et qu’il « faut dépasser la moyenne en ayant au moins deux nuls à l’extérieur et deux victoires à domicile » et qu’ »il faut au moins 8 points et on va essayer d’assurer les matches à domicile et à l’extérieur, grappiller des points » Roland Affanou
Quel est le point de l’effectif à 48 heures du départ pour Luanda ?
Par rapport au point que je fais, jusqu’au mercredi il y avait 17 joueurs en bon état de forme. Le soir, il y a eu Djidonou et Boco qui ont rejoint le groupe. Nous avons des blessés importants. Le premier cas est celui de Mouri Ogoubiyi, indisponible pour 10 jours. Le second cas est celui de Seidah Tchomogo, forfait pour le match. Jusqu’à ce jeudi midi, Razack Omotoyossi et Wassiou Oladikpikpo n’ont pas rejoint le campement. Ce sont des éléments importants et honnêtement, je puis vous dire que parmi ces derniers joueurs arrivés, nous ne compterons que sur un ou deux. C’est difficile.
Des conditions difficiles, un adversaire de taille etc. Objectivement, quand vous faites le point, en toute responsabilité, qu’est-ce que vous entrevoyez pour ce match ?
Au vu de mon expérience, je pense que nous devons respecter l’équipe angolaise. Elle est sur place depuis longtemps et travaille dans la sérénité et il n’y a pas de petits problèmes comme c’est le cas autour de notre sélection actuellement. Je suis au jour le jour ce qui se passe du côté de Luanda et je sais que ça va être difficile pour les béninois. Mais nous allons avec le cœur gonflé, car à cœur vaillant, rien n’est impossible.
Quels sont les atouts sur lesquels peuvent compter les Ecureuils à Luanda.
Il faut pouvoir compter sur la solidarité défensive, l’efficacité du bloc-équipe et que les joueurs respectent les consignes que nous leur donnerons. Le collectif doit primer et nous devons nous battre jusqu’au bout.
Est-ce que ce sera le même registre que face au Mali lors des dernières éliminatoires ?
Les matches se suivent, mais ne se ressemblent pas ! Donc je dis d’emblée non, ce ne sera pas comme face au Mali, même si nous avons fait deux bons matches aller et retour sanctionnés par deux nuls. Je pense que le groupe mûri au fur et à mesure. Ce ne sont pas des cadets ou des juniors, ce sont des professionnels qui savent ce qui les attend en Angola. Il est important de les galvaniser pour qu’il donne le maximum, jusqu’au bout, sans rechigner.
C’est le match de notre qualification que nous jouons à Luanda.
Vous avez évoqué les problèmes autour de l’équipe avec l’ambiance surchauffée que nous avons constatée dans les tribunes lors de la séance du mercredi après-midi. Qu’en est-il ?
Je n’ai pas compris cette ambiance négative autour des jeunes, hier soir. L’important c’est que s’agitent essayent de penser un peu au pays. Il s’agit du drapeau béninois qui sera défendu en Angola. Même s’il y a des problèmes, que chacun se surpasse pour qu’ensemble en toute franchise, nous nous regardons dans les yeux pour dire ce qui va aider les jeunes gens à obtenir une bonne performance à Luanda.
Mercredi, les joueurs étaient eux-mêmes déçus de ce comportement et se sont rapprochés de moi pour me demander d’arrêter la séance. Je ne l’ai pas fait, même si je sais qu’ils étaient gênés dans leur concentration. Il faudrait que ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre nous laissent travailler. J’ai été très triste et peiné devant ce spectacle indigne. Je vous demande de faire un effort pour nous aider afin que les gens comprennent que tout cela ne nous mène nulle part. Nous avons déjà accusé un retard préjudiciable et il ne faudrait pas empirer les choses. Nous essayons de ramener la sérénité au sein du groupe pour que chacun se concentre sur le sujet.


