«La route est un puissant facteur de développement socio-économique.» Fort de cela, les Fonds routiers des pays africains se sont mis ensemble pour créer, en décembre 2003, l’Association des Fonds d’entretien routier d’Afrique (Afera).
L’objectif est de promouvoir «les bonnes pratiques en matière de financement de l’entretien des réseaux routiers» sur le continent. Pour mieux réussir cette mission, l’Afera est subdivisée en groupes focaux suivant les répartitions régionales de l’Afrique.
Depuis hier, le groupe focal ouest africain tient une réunion à Cotonou. Pendant soixante-douze (72) heures, les participants venus de la Côte d’Ivoire, du Cap Vert, du Ghana, du mali, du Niger, du Togo, du Burkina Faso, et du Bénin (avec le Cameroun comme invité) auront à faire le point des réformes sur l’évolution des Fonds d’entretien routier, débattre du financement des pistes rurales et voies urbaines et définir de nouvelles stratégies de négociations et de relations publiques liées à l’élargissement des tarifs routiers.
Dans son mot de bienvenue, Sylvestre Janvier Kochoffa, directeur du Fonds routier béninois, précise qu’en créant ces groupes régionaux, l’Afera vise «une meilleure efficacité de son fonctionnement, une intensification de la coopération entre des institutions voisines poursuivant les mêmes objectifs». Procédant ensuite à l’ouverture officielle des travaux, le ministre en charge du transport et des travaux publics a fait remarquer qu’on assiste aujourd’hui à un accroissement des «financements disponibles pour l’entretien routier» ainsi qu’à une nette amélioration des modalités de gestion. Toutefois, déplore Armand Zinzindohoué, «l’avènement des Fonds routiers n’a pas résolu tous les problèmes». Ces problèmes ont noms: non-respect des charges à l’essieu par les usagers, faible performance des entreprises et bureaux d’études opérant dans le secteur, perpétration d’actes de vandalisme sur les équipements routiers par des usagers indélicats.
Fortuné Sossa
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