Jusqu’à mardi nuit dernier, les frigos qui contenaient ces poches de sang étaient totalement vides. Les agents n’ont rien sous la main pour soulager les patients qui frappent à leurs portes. . Ces gardes malades ne savent plus à quel saint se vouer puisque leur dernier espoir s’est envolé avec l’absence du sang salvateur. L’heure est donc très grave. Eu égard à cette pénurie criarde qui s’observe dans cette structure, les travailleurs de ce département, dépassés par cette situation, observent depuis peu une grève de 72 heures et sans service minimum pour montrer leur ras-le bol et faire décider les responsables à prendre des mesures hardies.Cette situation très alarmante n’honore guère, non seulement les responsables en charge de la santé, mais aussi l’Etat béninois. Il urge donc que les responsables en charge de la santé prennent leur responsabilité afin d’éviter aux patients des morts subites.
Si ceux-ci n’agissent pas vite, elles auront sur la conscience la mort de plusieurs malades. Jusqu’à l’heure actuelle, rien de concret n’a été encore fait pour sauver la situation et donner espoir aux malades qui sont actuellement dans un état de psychose terrible. Pas de garde, pas de service minimum. Ainsi les malades sont abandonnés et laissés à eux-mêmes, voués à une mort qui surviendra certainement, faute de sang. Un appel pressant est lancé à l’endroit des responsables qui, souvent font la sourde oreille aux revendications des employés et refusent de prendre au sérieux les doléances des travailleurs.
Ester Badou
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