Lutte contre le sous développement

/food/iculture.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />«La culture comme frein et facteur du progrès»

D’apres le professeur Alphonse Mbuyama Kankolongo du Kinshasa et un article de son collègue de regretté mémoire Kabongo Nkanza, article paru dans les annales de l’Isp/Mbyjimayi, n° 3, décembre 1987 aux pages 149 et 171, «la culture est à la fois  un frein et un facteur du progrès».

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L’auteur de l’article fait croire que le champ de bataille de la lutte contre le sous-développement se situe dans le domaine culturel. Pour lui, rapporte Pr Alphonse Kankolongo, les obstacles majeurs se focalisent dans la culture traditionnelle dans sa forme la plus figée et la plus bloquante. Toujours du même auteur, les moyens de combat contre le sous-développement sont dans la transformation profonde de l’intellectuel africain et dans le miracle de la science.
Ce qui intéresse dans un premier temps, c’est l’attribution de deux qualificatifs opposés à un même terme. A en croire le professeur, le temps, l’espace ou le milieu confèrent à un même objet, un même être ou une même existence deux états contraires. En exemple, on peut passer de la jeunesse à la vieillesse, de sain à malsain, de vivant à mort, de viable a périmé et vice versa. Alors, par rapport à l’évolution dans le temps et dans l’espace, les mêmes réalités présentent des aspects divers. «Ce qui était détesté hier, ne l’est plus aujourd’hui car aujourd’hui a ses exigences qui rendent utilentice ce qui était nuisible auparavant», explique Alphonse Kankolongo. Pour Paul Minon, la culture est l’ensemble des modèles stables de comportement et de pensée qu’une société globale secrète et impose à ses membres. De cette définition, on peut dire que la culture est «ennemis de tout changement». Elle contraint tout le monde à être obsédé. L’enfant doit éprouver les mêmes idées que son père, son grand-père, son aïeul.
Même si certains individus tentent d’agir autrement, ils sont menacés par des garde-fous et détenteurs des secrets culturaux qui leur dictent leurs lois. La société demeure ainsi stable car les garde-fous s’opposent catégoriquement à la naissance de toutes nouvelles idées ou civilisations. Mais grâce a l’évolution de la science et de la technologie, la culture constitue quelque part un facteur de progrès. Les mêmes individus qui s’opposaient de façon très rapide à toutes nouvelles opinions sont vaincus aujourd’hui par la science et la technologie. Ces deux se sont imposés. Ceci par la culture universitaire. La culture qui était nuisible et constituait un obstacle pour le progrès est alors devenir une pierre angulaire.

Blaise Ahouansè

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